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Souffrez-vous d'une carence en fer?

Les statistiques suggèrent qu’une femme sur quatre souffre d’une déficience en fer.  Il s’agit de la carence la plus commune à travers le monde. C’est d’ailleurs une des raisons derrière la fatigue inexpliquée dont se plaignent un très grand nombre de gens. Bien que les femmes soient plus susceptibles à l’anémie à cause du sang perdu lors des règles, l’homme peut lui aussi voir son taux de fer et de ferritine (réserve de fer) diminuer.  On peut également ressentir l’effet d’une diminution en fer sans pour autant souffrir d’anémie. Il suffit que le niveau de celui-ci s’abaisse juste un peu pour que nos habilités mentales et physiques soient affectées.
À quoi sert le fer?
Le fer joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et dans la formation des globules rouges dans le sang.  Lorsque son taux diminue, le sang ne peut plus fournir suffisamment d’oxygène aux cellules du corps; la fatigue est habituellement le premier symptôme à apparaître.  Environ 10 % du fer se trouve dans la myoglobine des muscles (indispensable au travail musculaire) et le reste est distribué dans le foie, la rate, les reins, la moelle osseuse et les autres organes où il est impliqué dans la détoxication, la protection et la fabrication de nouvelles cellules, la fabrication d’hormones (surtout l’œstrogène et la progestérone)  et des neurotransmetteurs comme la sérotonine.
Les causes d’une carence en fer
L’anémie se déclare lorsque les taux d’hémoglobine et de ferritine sont bas.  Il y a plusieurs causes possibles à une carence en fer:
·         L’alimentation : une diète végétarienne, une diète amaigrissante (trop peu de calories), la malnutrition par manque d’accès aux aliments, un excès de malbouffe;
·         Certaines périodes de vie nécessitent plus de fer: l’adolescence, surtout chez la jeune fille, la grossesse, l’allaitement, la périménopause;
·         Une perte de sang excessive : les règles très abondantes ou prolongées, les effets secondaires de certains médicaments tels que l’aspirine, les maladies chroniques qui occasionnent des pertes de sang telles que la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, les hémorroïdes, l’ulcère peptique, une blessure ou une chirurgie;
·         L’exercice intense pratiqué de façon régulière : l’athlète a besoin de plus de fer afin de fabriquer plus d’hémoglobine pour fournir suffisamment d’oxygène aux cellules. Une certaine quantité de fer est aussi éliminée dans la sueur.  Ce minéral augmente l’endurance et la force musculaire, surtout chez la femme;
·         Mauvaise absorption du fer : les personnes souffrant de maladies digestives comme la maladie coeliaque ou d’une parasitose (vers intestinaux) ou encore les personnes âgées ont moins de facilité à absorber le fer.
Les symptômes à surveiller 
Bien que la fatigue, la pâleur du teint et l’essoufflement soient les symptômes les plus connus de l’anémie, une diminution moins importante du taux de fer peut entraîner plusieurs autres manifestations avant même que la carence soit évidente aux examens sanguins : cernes sous les yeux, ongles minces, écaillés ou rainurés, palpitations cardiaques, problèmes de fertilité, chute de cheveux, manque de concentration, règles abondantes, sensation de faiblesse, étourdissement, extrémités froides, jambes sans repos, sommeil non réparateur, perte de l’appétit, moins de résistance aux virus, syndrome prémenstruel, diminution de la fonction thyroïdienne, dépression.
Les femmes ont besoin de 30 % plus de fer que l’homme pour remplacer celui perdu lors des règles.  La perte de cheveux peut aussi indiquer une carence en fer, et cela, même sans anémie. C’est d’ailleurs souvent pour cette raison que les femmes perdent plus de cheveux après un accouchement et durant la périménopause suite à des saignements plus abondants que la normale.  Malgré tout, il y a d’autres causes possibles à la chute excessive des cheveux comme l’hypothyroïdie ou un autre déséquilibre hormonal.  Un bilan sanguin complet peut aider à détecter le véritable problème.
Vous trouverez plus d’informations sur le sujet en lisant d’autres articles de mon blogue en entrant le mot « fer » dans la boîte de recherche.

Les effets de l'inflammation sur le corps humain


Qu’est-ce que l’inflammation?

L’inflammation apparaît dans le corps humain lorsque les tissus sont irrités.  Par exemple, suite à une blessure ou une infection, il est normal de voir apparaître de la rougeur, de l’œdème (enflure), le tout accompagné ou non par une sensation de chaleur au toucher.  L’inflammation peut en fait s’installer à peu près n’importe où dans le corps. 
Les symptômes qui en résultent
Au fur et à mesure que l’organisme évolue vers l’état inflammatoire, divers symptômes font leur apparition.  Chaque personne réagit différemment à un tel environnement mais les plaintes de fatigue, de léthargie, de se sentir tout croche, de douleur et de courbatures, de déprime passagère, et même, de dépression sont les plus fréquentes.  D’autres se plaindront de troubles du sommeil, d’une prise de poids, d’être plus sensibles aux variations de température (froid, chaud) ou d’une hypersensibilité aux changements de météo (humidité).
L’inflammation a aussi un rôle important a joué dans la douleur chronique, la neuropathie périphérique (comme les engourdissements et les picotements aux extrémités dont souffrent souvent les diabétiques), et peut conduire à des maladies plus graves tels que la maladie cardiaque et le cancer.  Le trouble cardiaque est souvent le résultat de l’inflammation plutôt que des taux élevés de lipides (cholestérol).
Le fait de prendre de 4,5 à 9 kg (10 à 20 livres) sur une période de 6 à 24 mois crée un climat inflammatoire, car les taux de glycémie et de lipides sanguins sont déréglés.  Le corps n’arrive tout simplement plus à suivre le rythme. D’autres facteurs tels que l’hypertension, l’abus d’alcool et le tabagisme aggravent la situation.
Comment détecter l’inflammation?
La façon la plus simple de savoir si l’inflammation est la source de vos problèmes est de demander un test qui vérifie la protéine C réactive.  Il s’agit d’un examen sanguin très sensible mais non spécifique, c’est-à-dire qu’il détecte assez facilement l’inflammation dans l’organisme mais sans préciser la cause exacte.    Par exemple, c’est en investiguant pour trouver la cause de l’élévation de ce marqueur, qu’on peut découvrir un cas d’arthrite à son tout début et ainsi faire les changements qui s’imposent afin de réduire son impact.
Que faire pour s’en sortir?
Le remède le plus simple est d’adopter une diète basée surtout sur les légumes.  Il s’agit en fait de réduire à un minimum les hydrates de carbone comme les céréales, le pain et les pâtes qui font fluctuer la glycémie.  Afin de créer un environnement anti-inflammatoire, outre les légumes qui doivent couvrir la plus grande partie de l’assiette, les protéines végétales, le poisson, les viandes maigres, les œufs, des corps gras sains (noix, beurre de noix) doivent être favorisés. Notez que l’on doit choisir une méthode de cuisson des aliments qui ne promeut pas l’inflammation, comme la cuisson à la vapeur.  Les fruits sont permis en portions raisonnables, car ils contiennent quand même du sucre, même s’il est naturel. 
Il est préférable de faire ces changements progressivement afin d’éviter les inconvénients gastriques ou intestinaux qui pourraient survenir.  Une période de 6 à 8 semaines devrait suffire à habituer le système digestif à cette nouvelle façon de s’alimenter. D’ailleurs, tout changement de comportement ou d’habitude prend un certain temps à acquérir.
Ce que l’on consomme 80 % du temps se reflète sur la façon dont on se sent. Ce n’est donc pas une petite gâterie occasionnelle qui sème la pagaille dans notre corps à moins que l’aliment convoité vous soit interdit pour cause d’allergie, d’intolérance ou de maladie (sucre pour le diabétique).  Il est important d’éviter ou de combattre l’état inflammatoire si on veut diminuer ou éliminer la douleur déjà présente et afin de prévenir les maladies dégénératives plus sérieuses.
(Pour plus d'info, voir mon livre: Comment soulager la douleur, Edimag 2011)