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La fibromyalgie: une carence en magnésium

Les personnes atteintes de fibromyalgie connaissent bien la souffrance qu’amène cette affection : fatigue chronique, douleurs et tensions musculaires persistantes, sommeil non réparateur, anxiété, dépression, trouble de la concentration, troubles digestifs, infections à répétitions, intolérances alimentaires, hypersensibilité chimique, etc. Ainsi débute une longue série de visites médicales, d’essais de divers traitements et, pour certains, de déceptions. Il vient un moment où il est temps d’admettre que les résultats obtenus grâce aux traitements médicamenteux sont temporaires au mieux. Pourquoi ne pas viser à nettoyer et renforcer le terrain afin de maîtriser une fois pour toute cette maladie dévastatrice?

Fort heureusement, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Le docteurJean-Paul Curtay est fondateur de la nutrithérapie en France et président de la Société de médecine nutritionnelle. À l’aide de deux spécialistes de la fibromyalgie, il a écrit le livre Fibromyalgie paru aux Éditions Thierry Souccar en 2011.

La première partie du livre apporte une explication simple mais détaillée au déclenchement de la fibromyalgie. Il décrit les ravages du stress, qu’il considère comme la première cause de la fatigue, sur la cellule. Pour commencer, il faut bien comprendre que la santé du corps en entier dépend de l’état de nos cellules. Tout ce que l’on mange, boit ou respire affecte les cellules du corps d’une manière ou de l’autre. Elles sont également extrêmement vulnérables aux états de carence.

Le Dr Curtay explique que le magnésium permet de produire de l’énergie au niveau de la cellule. Sa présence est donc essentielle dans celle-ci. Lorsque le corps subit un stress, les glandes surrénales libèrent ce qu’on appelle communément l’adrénaline mais qui est en fait la noradrénaline. La noradrénaline amène le corps à tendre ses muscles et à augmenter son rythme cardiaque, ce qui fait pénétrer plus de calcium dans les cellules. Mais voilà d’où vient le début du problème. Le calcium est un antagoniste du magnésium, c'est-à-dire qu’il est son rival; les deux concurrent pour la même place. Le surplus de calcium qui arrive dans la cellule chasse le magnésium hors de celle-ci. Il se retrouve dans la circulation sanguine et le rein, dont le rôle est de maintenir l’équilibre, élimine le surplus de magnésium dans l’urine. Comme une personne subit une multitude de petits stress au courant d’une même journée (chicane, coup de klaxon, pleurs d’enfant, porte qui claque, etc.) et qu’elle secrète de la noradrénaline à chaque fois, pas étonnant que la cellule se trouve privée de son allié le plus important dans sa production d’énergie.

Ainsi débute pour certaines personnes la descente vers l’enfer de la fibromyalgie, car avec moins d’énergie au niveau cellulaire, la fatigue se fait vite ressentir. Plus la situation persiste sans rectification, plus il y a de calcium dans les cellules, moins il y a de magnésium et plus il y a de contractions des muscles (douleurs et tensions musculaires), du cœur (palpitations, arythmies), des organes internes (symptômes digestifs, intestinaux), artères (syndrome de Raynaud, migraine, vertige, acouphène), etc. Il faut noter ici que chaque personne a un potentiel énergétique différent selon ses forces et ses faiblesses inhérentes, ce qui explique que certaines seront malades et d’autres pas.

De plus, chez la femme, les oestrogènes font baisser les taux de magnésium. Ceci explique pourquoi la femme est plus sensible au stress et à la rétention d’eau (symptôme de carence en magnésium) durant la deuxième moitié de son cycle menstruel alors qu’il y a plus d’œstrogène en circulation (syndrome prémenstruel). Il en va de même pour les femmes souffrant d’endométriose qui ont souvent des taux d’œstrogène plus élevés que la moyenne. L’infertilité pourrait aussi découler d’une carence en magnésium secondaire au stress, car le corps, qui doit s’adapter à ces paramètres, met de côté ce qui n’est pas nécessaire à sa survie.

Ceci n’est qu’un très bref aperçu de l’information contenue dans ce livre. L’auteur explique en grands détails l’origine des maux et ce qu’il faut faire pour reprendre contrôle de la situation en passant par l’alimentation, la supplémentation et les méthodes pour gérer le stress. Il y décrit chaque supplément indiquant même la posologie nécessaire au retour à l’équilibre du corps. Ce livre est une mine d’or qui mérite l’attention de toutes les personnes souffrant de fatigue, d’un surplus de stress, de dépression ou de fibromyalgie.

L’endométriose – Questions et réponses

Q On m'a diagnotiqué une endométriose en cherchant la cause de mon infertilité, mais je n'ai jamais souffert de douleur menstruelle. Est-ce possible?

R Oui, c’est possible. Bien des femmes ont découvert qu’elles souffraient d’endométriose lors d’examens visant à déterminer la cause de leur infertilité. Certaines d’entre elles avaient effectivement des douleurs menstruelles, mais elles étaient gérables avec la prise d’analgésiques quelques jours par mois. D’autres n’ont jamais souffert de dysménorrhée et elles étaient étonnées d’apprendre qu’elles étaient atteintes d’une telle maladie.

L’intensité des symptômes a souvent plus à faire avec la localisation de la lésion que son étendue. Une plus grande douleur sera ressentie si la lésion touche à un plexus nerveux, comprime un nerf ou cause un étranglement des tissus. Ainsi, une femme peut avoir seulement une petite lésion endométriosique et souffrir de douleur sévère, alors qu’une autre aura des lésions très étendues avec peu ou pas de symptômes. C’est souvent lorsque les symptômes s’aggravent ou que leur durée dépasse la période de temps considérée normale pour les règles que la femme consulte.

Q J’entends souvent dire qu’on doit s’assurer de prendre soin de notre foie pour mieux faire face à l’endométriose. Pourquoi?

R Le foie est responsable de plus de 500 fonctions vitales chez l’être humain; il s’occupe de la détoxication des substances nocives pour le corps. Entre autres, c’est l’organe responsable de la dégradation et de l’élimination des agents pathogènes et des déchets toxiques. Dans le cas de l’endométriose, le bon fonctionnement du foie est très important, car c’est lui qui doit transformer et évacuer les surplus d’hormones sexuelles. Comme l’excès d’œstrogène et de xénoestrogènes en circulation exacerbe les symptômes de l’endométriose, un foie en bon état est un facteur essentiel au mieux-être.

Malheureusement, les traitements médicamenteux visant à traiter l’endométriose causent une surcharge de travail supplémentaire à cet organe souvent déjà malmené par une alimentation mal équilibrée et une carence en éléments nutritifs. Afin de bien faire leur travail, les enzymes hépatiques ont besoin d’un apport constant de vitamine A, B et E, d’acides aminés, de choline et d’inositol.

Q Est-ce qu’il y a un lien entre l’hypothyroïdie et l’endométriose?

R Les femmes atteintes d’endométriose semblent plus prédisposées à souffrir d’hypothyroïdie (insuffisance de la glande thyroïde); une étude a démontré une incidence sept fois plus grande lorsque comparé à la population féminine en général. On sait que le corps travaille comme un tout. Un déséquilibre hormonal d’une glande peut aisément déstabiliser d’autres glandes ou organes. De plus, l’endométriose et l’hypothyroïdie semblent impliquer une faiblesse du système immunitaire. Il n’est pas rare de voir plus d’une maladie impliquant le système immunitaire chez une même personne.

La production des hormones féminines et le maintien de la grossesse dépendent d’une concentration appropriée d’hormones thyroïdiennes dans le sang. Par ailleurs, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité du cycle menstruel, des troubles de conception, un plus grand risque de fausses couches, de bébé mort-né ou de prématurité. La bonne nouvelle est que ces troubles disparaissent une fois que le traitement de la glande thyroïde est instauré.

Plus d'info: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Quebecor 2011)

L'évolution intérieure: osez changer!

«Tout va tellement vite, je n’arrive plus à suivre! » Combien d’entre vous avez entendu ou dit cette phrase dans la dernière année? Du moins, soyez assuré que vous n’êtes pas seul! On a beau vouloir ralentir le rythme, il semble qu’il y ait toujours plus à faire, plus de défis, plus de demandes, plus de gens à rencontrer et, bien qu’invraisemblable, moins de temps pour y arriver. Il ne fait aucun doute que nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle; nous vivons une période de grands changements. Tout autour de nous l’indique. Songeons aux nombreux revirements économiques, aux changements climatiques et à l’augmentation des désastres naturels qui ont frappé la planète ces dernières années.

Mais voilà, à force de vouloir suivre cette cadence effrénée, l’individu en vient à s’épuiser, à se décourager, puis finalement à se questionner à savoir où cette vie de folie le mène et si cela en vaut la peine. Les gens sont de plus en plus nombreux à vouloir reprendre le contrôle de leur vie. Les consultations avec les psychologues et les coaches de vie se multiplient, la popularité des cours comme le yoga et le Reiki augmente; chacun cherche à ralentir le rythme, à se libérer de sa souffrance physique et morale, à retrouver son estime de soi. Parfois, sans s’en rendre compte, cette recherche de bien-être devient une quête qui envahit chaque instant de la journée et occupe tout le temps libre. Finalement, à vouloir se sentir mieux à tout prix, la personne est prise au piège dans un tourbillon qui la mène vers encore plus de fatigue, de stress et d’angoisse. Mais comment faire pour s’en sortir?

Prisonnier d’une agitation incessante, on en arrive à se perdre à soi-même. Le jour où on en prend conscience, bien déterminé à se retrouver, on cherche partout excepté à l’intérieur de soi. Pourtant tout est là, juste là, à la portée de chacun! Oublions le capharnaüm qui nous entoure et prenons la résolution de se reconnecter à soi, à notre âme, à nos désirs profonds. Il y a beaucoup à parier que plusieurs personnes ne savent même pas ce qu’elles désirent profondément, ni, en fait, ce qu’elles attendent vraiment de la vie.

Toute notre vie, nous avons suivi un chemin préalablement tracé par nos parents, par les gens de notre profession ou par les évènements tels qu’ils se présentaient. Comme l’histoire de l’éléphanteau qui, dès sa tendre enfance, est contraint à rester en place en attachant une de ses pattes avec une grosse chaîne qu’il n’arrive pas à faire céder malgré ses nombreux efforts. Il a été programmé à croire qu’il ne peut pas s’évader. En vieillissant, le moindre tiraillement à sa patte lui rappelle qu’il est prisonnier et il ne cherche plus à s’échapper. L’éléphant adulte accepte d’être retenu par une petite chaîne reliant sa patte à un piquet, alors qu’il a en réalité la force nécessaire pour arracher des arbres. Tout comme lui, l’être humain est devenu une créature d’habitude qui mime ses parents et ses pairs alors qu’il a un potentiel inné illimité.

De plus, la peur fait fréquemment partie de cet apprentissage, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur du manque, la peur de la maladie. Même quand on prend conscience que l’on suit les mêmes «patterns», il est parfois difficile de les changer; on ne sait tout simplement pas comment faire autrement. Il est plus facile de continuer comme on l’a toujours fait, et comme l’éléphant, de rester figé dans nos vieilles croyances avec nos vieilles blessures.

Puis vient le jour où on décide de prendre sa vie en main et de la transformer. On peut choisir de le faire en douceur; inutile de tout bousculer pour ensuite se décourager. La gratitude est un merveilleux endroit où commencer, car chacun d’entre nous a une raison d’être reconnaissant si ce n’est le fait d’avoir un lit où dormir, des jambes pour marcher ou une voix pour s’exprimer. Dire merci occasionne un sentiment heureux, apaisant et bienfaisant. De là, la loi d’attraction se met en branle. Tout est énergie. Une vibration en attire une autre, puis une autre et à un moment donné, la personne se rend compte qu’il y a beaucoup de belles choses autour d’elle. Quelques irréductibles vous diront que ça ne peut pas être si simple. Faites-en l’essai! Offrez un sourire à quelqu’un et la majorité du temps, il vous reviendra. Par contre, si vous êtes de mauvaise humeur et que vous le laissez savoir en étant intransigeant et rouspéteur, remarquez que c’est ce que vous vous attirerez ce jour-là.

Pour se créer une nouvelle vie et évoluer intérieurement, certains changements seront de mise. Par exemple, au lieu de focaliser sur ce que vous n’avez pas, apprenez à être reconnaissant pour ce que vous avez déjà et à rêver de ce que vous voulez vraiment, jusqu’à en ressentir l’effet que cela vous procurera. Si à elle seule cette pensée vous donne une sensation de bien-être, continuez sur ce chemin. Si par contre, elle vous ennuie ou vous irrite, oubliez-la et passez à autre chose. Le ressenti du bien-être est un indice remarquable qui vous fait sentir que vous êtes sur la bonne voie. Au lieu de ressasser les milles malheurs qui pourraient poindre, pourquoi ne pas imaginer quelque chose qui vous fait vibrer intensément! Alors rêvez! Rêvez grand!

La folie c'est de croire qu'en faisant toujours la même chose on puisse arriver à
un résultat différent. (Albert Einstein, 1879-1955)

Publié dans la revue Cheminement jan/fév 2012

La gomme de xanthane : qu’est-ce que c’est?

La première réaction lorsque l’on reçoit un diagnostic de maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten est de se demander ce qu’il reste à manger. Une fois le choc assimilé, la prochaine étape est habituellement la visite à l’épicerie ou au magasin de produits naturels où on se met à la recherche d’aliments sans gluten. Or, plusieurs des ingrédients listés sur les étiquettes de ces aliments nous sont inconnus. La gomme de xanthane fait partie de ces nouveaux additifs que l’on rencontre de plus en plus souvent dans plusieurs aliments.

Les produits de boulangerie et de pâtisserie préparés sans gluten utilisent souvent de la gomme de xanthane (bien qu’on utilise aussi de la gomme de guar) afin d’améliorer la texture de ces recettes. Cet additif alimentaire est apprécié pour ses propriétés liantes et épaississantes qui donnent de l’élasticité aux produits alimentaires sans gluten.

La gomme de xanthane provient de la fermentation de sucres par la bactérie Xanthomonnas campestris. Il s’agit en fait de la même bactérie qui donne la couleur noire au chou-fleur, au brocoli et à la laitue quand ils se gaspillent.

La gomme de xanthane peut être dérivée du soya, du maïs ou d’autres végétaux qui ne sont pas nécessairement spécifié sur l’emballage. Des réactions allergiques à cette substance ont été rapportées par un grand nombre de personnes. Il est donc important de bien lire les étiquettes, et même de vous informer auprès de la compagnie qui la fabrique si vous souffrez d’allergies connues à ces végétaux.

Les symptômes liés à sa consommation incluent le ballonnement, la flatulence, la douleur abdominale jusqu’à sévère, la diarrhée, les rougeurs, la sécheresse et les démangeaisons de la peau ainsi que des troubles respiratoires. Les symptômes n’apparaissent parfois pas immédiatement mais plutôt après avoir consommé le produit sur une plus longue période de temps, ce qui rend son identification comme allergène encore plus difficile.