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La santé des yeux

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Le vieillissement affecte toutes les parties du corps, et les yeux ne font pas exception à la règle. Peu de gens se préoccupent de la santé de leurs yeux tant et aussi longtemps qu’ils ne leur causent pas de problème. Certaines précautions de base aident à préserver une bonne vision le plus longtemps possible :
 
·         Bien s’alimenter – L’œil, comme le reste du corps, nécessite sa part de nutriments. Les antioxydants contenus dans les fruits et les légumes sont essentiels à la santé des yeux.
 
·         Évitez de fumer – Le tabagisme augmente les risques de dégénérescence maculaire et de cataracte.
 
·         Faites de l’exercice –  L’exercice améliore la circulation sanguine, augmente le taux d’oxygénation de l’œil et aide à éliminer les toxines.
 
·         Portez des lunettes de soleil à l’extérieur – Les rayons ultraviolets peuvent endommager les yeux et augmenter les risques, entre autres, de conjonctivite, de cataracte (les UV accélèrent le vieillissement du cristallin), de pathologies de la cornée (kératite) et de dégénérescence maculaire liée à l’âge.
 
·         Évitez la fatigue oculaire causée par l’ordinateur ou un mauvais éclairage en optimisant l’environnement et en prenant quelques minutes à chaque heure pour reposer vos yeux en regardant au loin.
 
·         Protégez vos yeux – Portez des lunettes de sécurité appropriées si vous devez exécuter des activités où des objets volants, des produits chimiques ou de la vapeur pourraient atteindre vos yeux.
 
·         Faites un examen de la vue aux deux ans ou plus souvent si certains symptômes apparaissent ou si vous êtes plus à risque pour certaines affections oculaires (par exemple, si vous êtes diabétique).
Le diabète augmente les risques de maladies oculaires telles que le glaucome, la cataracte et la rétinopathie diabétique. En effet, selon l’Association Canadienne du Diabète, il s’agirait de la cause la plus fréquente de cécité chez les personnes de moins de 65 ans, et la cause la plus fréquente de cécité en Amérique du Nord. Au Canada, on estime qu’environ deux millions de personnes souffrent d’une forme de rétinopathie diabétique.[i] Aux États-Unis, le portrait n’est guère plus réjouissant; le diabète y atteint près de 26 millions de personnes et à chaque année, de 12 000 à 24 000 d’entre elles perdent la vue.[ii]
·         Les diabétiques encourent 40 % plus de risques de souffrir du glaucome que le reste de la population.
·         Les diabétiques encourent 60 % plus de risques de développer des cataractes; elles apparaissent à un plus jeune âge et tendent à progresser plus rapidement que chez les personnes sans diabète. 
L’alimentation joue un grand rôle dans la prévention de la maladie et dans le maintien de la santé en général. Des études ont démonté que plusieurs éléments nutritifs peuvent aider à réduire le risque de certaines maladies oculaires :
·         La vitamine C diminue le risque de développer des cataractes, prévient le glaucome, et en la combinant à d’autres nutriments, peut ralentir la progression de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et de la baisse d’acuité visuelle.
·         La lutéine et la zéaxanthine sont des caroténoïdes aux propriétés antioxydantes que l’on trouve dans les légumes vert foncé (chou vert frisé, épinard, courges d'été et d'hiver, brocoli, pois verts, haricot vert, maïs) et le jaune d’œuf. Elles sont présentes dans le cristallin et la rétine de l’œil. Plusieurs études ont démontré qu’elles peuvent réduire le risque et ralentir la progression de la dégénérescence maculaire, et prévenir la cataracte.
·         La vitamine E protège l’œil des dommages causés par les radicaux libres et le vieillissement.
·         Les acides gras essentiels (omégas-3) améliorent la vision et la fonction de la rétine.
·         Le zinc joue un rôle essentiel, car il assure le transport de la vitamine A du foie à la rétine. Il y a une grande concentration de zinc dans la rétine de l’œil.
·         La vitamine A est d’une grande importance pour la rétine lorsqu’il s’agit de passer de la lumière à l’obscurité (évite l’éblouissement). Elle  peut aussi aider à contrer certains troubles de la cornée.  Une carence en vitamine A peut notamment entraîner le glaucome et le syndrome de l’œil sec.
·         Le sélénium est un excellent antioxydant qui aide à ralentir le processus de vieillissement oculaire. De plus, il permet l’absorption de la vitamine E.
 

[i] http://www.diabetes.ca/research/complications/
[ii] http://www.picketnews.com/articleDetail.asp?cID=5&id=17050
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Le régime hypotoxique et l'endométriose: un témoignage encourageant

Je tiens à remercier Mélanie qui a accepté que je partage ce témoignage. Alors qu’elle avait décidé de suivre le régime hypotoxique tel que décrit dans les livres de Jacqueline Lagacé, qu’elle ne fut pas sa surprise de voir les symptômes d’endométriose régresser jusqu’à presque disparaître. Merci Mélanie pour ce souffle d’espoir pour les milliers de femmes atteintes d’endométriose :
Je souffre déjà de polyarthrite rhumatoïde juvénile, donc maladie extrêmement inflammatoire sévère. Au niveau gynécologique, je n’étais pas épargnée : plusieurs kystes, 2 fibromes de 5cm et 7 cm et, malheureusement, atteinte aussi d’endométriose chronique très étendue. Dû aux grosses douleurs extrêmes et menstruations excessivement difficiles, j’ai pris la pilule anticonceptionnelle pendant 12 ans afin d’endormir l’endométriose. Lors de ma dernière échographie pelvienne du 18 septembre 2012, soit après 1 an et 2 mois de régime : la technicienne cherchait mes fibromes et kystes; tout était parti!!! J’ai maintenant arrêté la pilule depuis 2 mois et depuis, aucune douleur monstrueuse ressentie, mes menstruations sont devenues presque normales. Je ne savais pas que ce régime pouvait interagir avec l’endométriose, c’est avec surprise qu’un an après, j’ai découvert que tout avait disparu ou presque. En conclusion, j’affirme, et sincèrement, que le régime a bien interagi sur mon arthrite et l’endométriose. Les résultats sont très surprenants et efficaces.
 
Mélanie
 
Pour plus d'information sur cette maladie: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité

 

Les avantages et inconvénients du bio

Les produits biologiques continuent à piquer la curiosité et à susciter un grand questionnement. Je partage cet article écrit par l'administratrice du site Graines Bio.com qui explique tant les avantages que les inconvénients du bio. Je vous invite à visiter son blogue pour plus de détails sur ce sujet d'actualité.
 
 
Les avantages et inconvénients du bio 
 
Le bio connait depuis quelques années déjà un succès assez important, surtout auprès des Français. À savoir que 57% des Français ont déclaré avoir consommé au moins un produit bio dans l’année (en 2003), un taux qui est en croissance de 20% par an. Par ailleurs, 65% des adeptes consomment des produits bio pour leur santé, 59% le font pour leur qualité et leur goût, et 30% le font pour préserver l’environnement.
 
Parmi les plus grands avantages des produits bio, on retrouve le fait qu’ils sont bien meilleurs pour la santé. Teneurs plus importantes en vitamines et minéraux chez les fruits et légumes, des céréales plus riches en fibres et en minéraux, des viandes moins grasses et des laitages plus riches en acides gras essentiels, goût et saveur bien meilleurs, etc., tels sont les quelques avantages que l’on pourrait citer du côté d’une alimentation bio. On a aussi le domaine de la cosmétique bio, qui présente aussi de grands avantages : meilleurs pour la santé, mieux assimilée par la peau, moins agressive, plus saine et plus naturelle etc.
 
Mais comme toute chose a ses bons et ses mauvais côtés, le bio présente aussi certains inconvénients, dont le principal reste le prix. Selon l’INRA, les produits issus de l’agriculture bio seraient en moyenne 30% plus chers que les produits conventionnels. Ce qui peut pourtant s’expliquer par les rendements de production plus modestes, ou par le recours à davantage de main d’œuvre, par la collecte et la distribution insuffisamment développées, ou encore par le coût du contrôle et de la certification. On pourrait aussi parler de certains inconvénients au niveau des cosmétiques bio : agissant moins vite, moins ciblés et s’adressent plutôt à tous les types de peau, se conservent moins, et peuvent causer certaines allergies…
 
Malgré tout, il se trouve que les avantages semblent l’emporter, et beaucoup s’accordent à dire que l’agriculture bio, ainsi que les produits bio, ont encore un bel avenir devant eux.

Livre "L'endométriose" - Témoignages

J'ai reçu plusieurs témoignages depuis la sortie de mon livre L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité et j'ai pensé en partager quelques uns.

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En lisant ce livre, j'ai passé à travers pleins d'émotions... Je me suis sentie normale dans ma maladie, enfin après tant d'années de solitude à traverser les étapes de cette maladie qu'est l'endométriose. En vivant avec l'endométriose, on se sent souvent coupable et impuissante sans jamais que personne ne comprenne réellement pourquoi. Dans ce livre, c'est expliqué tel que même les gens qui n'en souffrent pas peuvent très bien s'imaginer comment je me sens.

Ce livre est un vent de réconfort que je ferai absolument lire à mes proches afin qu'à leur tour ils comprennent ce que je vis. Il est vrai que cette maladie n'affecte pas que le corps mais la personne en entier. Trop de gens m'ont jugée sans savoir. Je suis présentement en essai de la crème progestérone bio-identique depuis quelques jours et déjà celle-ci change ma vie. J'ai connu cette crème en lisant ce livre, il a changé ma vie vers la sérénité et loin de la souffrance extrême!!

MERCI GISÈLE d'avoir écrit ce livre.

Fanny-Gabrielle Girard Robert

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Merci à Stephanie, atteinte d’endométriose, qui a accepté de partager son cheminement encourageant des derniers mois. Notez qu’elle a exclu le lait de son alimentation, même si elle trouve que « pour le sans gluten, ce n’est pas évident !!» Elle mange de tout, incluant un peu de viande blanche, mais très peu de rouge. Elle fait aussi de l’exercice physique régulièrement dont le zumba et la musculation. Voici son témoignage :

« Après 10 mois d'acupuncture à raison de 2 séances par mois et de l'homéopathie, je peux vous faire la constatation que ça marche ! La boule d'endométriose qui est sur ma cicatrice est en train de diminuer, celles que j'avais au cul-de-sac de Douglas ont disparu et mes règles sont moins hémorragiques et moins longues. Je ne lâche rien et je vous tiens au courant !! Attention, je tiens à préciser que je ne prends aucun autre traitement de ménopause artificielle, etc. Mais nous sommes toutes des cas différents !!! Je souhaiterai que ça marche pour toutes !! Je vous fais de gros bisous, et courage, on va la trouver la solution !! »
Stephanie
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J’ai enfin reçu votre livre sur l’endométriose et je suis en train de le dévorer!! J’adore la façon dont vous l’avez écrit, je suis actuellement en train de passer des examens, car j’ai tous les symptômes d’une endométriose diaphragmatique. J’ai dû faire pression à ma gynécologue pour qu’elle me fasse enfin passer un IRM du diaphragme et j’attends mon rendez-vous. Les médecins minimisent la chose, c’est dommage. Nos douleurs ne sont pas dans la tête.
J’ai de l’endométriose depuis 10 ans et c’est assez épuisant moralement. L’entourage ne comprend pas toujours. Merci donc pour ce livre si enrichissant, j’espère pouvoir le faire lire à mes proches pour qu’ils comprennent un peu mieux cette maladie. 
En tout cas, je vous le redis, votre livre est vraiment très bien écrit, expliqué, pensé et j’en passe.
Merci à vous.
France

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Livre très bien ecrit et qui décrit parfaitement la maladie... L'endométriose est plus qu'un mot mais une maladie enfin parlée et régulée grâce à un certain mode de vie et une alimentation adéquate.

Cathy
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Ce livre est simplement bien conçu. Il détaille tout pas à pas et nous ouvre les yeux sur cette maladie trop souvent négligée et mal soignée par la médecine allopathique. Il nous permet d'imaginer un avenir meilleur en gardant l'espoir qu'un jour on aura moins mal ! Un grand Merci Mme Frenette pour ce livre.

Caroline
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Merci Gisele pour ce livre; je viens de le finir. Enfin je peux mettre des mots sur mes maux. En le lisant, j'ai eu une sorte de soulagement, le même que lorsque le médecin de l'IRM m'a dit à l'époque: «Vous êtes courageuse car vous souffrez beaucoup». Je vais l'apprendre par coeur.
Severine
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J'ai littéralement dévoré le livre hier, mis des post-it un peu partout pour m'y replonger plus profondément. Merci pour cet ouvrage complet, très accessible et très bien expliqué.
Patricia

Un lien entre l'endométriose et la fibromyalgie

Certaines maladies semblent avoir une grande attirance l’une pour l’autre. Il semble que ce soit le cas pour la fibromyalgie et l’endométriose. Si on compare les deux maladies, on se rend compte qu’elles ont plusieurs symptômes en commun dont la fatigue et la douleur. Toutes deux découlent d’une cause inconnue mais définitivement inflammatoire. Chacune a le pouvoir de gâcher la vie de sa victime, tant physiquement, qu’émotionnellement et socialement.

Une étude américaine sur 3680 femmes a démontré que 31% de celles atteintes d’endométriose souffraient aussi de fibromyalgie alors que la population générale en dénotait 4% seulement. Ainsi, la femme endométriosique encourt 7 fois plus de risques d’être aussi atteinte de fibromyalgie. Cette même étude a également démontré un lien en l’endométriose et plusieurs maladies auto-immunes, ainsi qu’avec l’intestin irritable, les allergies, la cystite interstitielle. Laquelle vient en premier? Difficile à dire mais chose certaine, l’inflammation est toujours présente.

On peut se demander ce qu’ont en commun toutes ces femmes? On pourrait pointer du doigt les traitements hormonaux qui laissent trop souvent des effets indésirables à long terme. Mais il faudrait alors affirmer que l’endométriose est apparue en premier. Pourtant, même si on en parle moins, beaucoup d’hommes souffrent aussi de fibromyalgie, et ils n’ont pas probablement pas pris d’hormones. Le dilemme reste entier.

Et voilà, par la force des choses, on en déduit qu’une partie de la réponse se trouve probablement dans notre assiette. Si l’alimentation est si souvent mise en cause, c’est tout simplement parce que c’est l’activité de notre vie qui revient le plus souvent : trois fois par jour, 365 jours par année, pour un grand total de 1095 repas, et cela, sans compter les collations. Tout comme la voiture qui refuse de rouler si son essence est diluée avec de l’eau, le corps n’arrive pas à s’adapter à la diète moderne qui contient trop de mauvais gras, de produits chimiques, et trop peu d’aliments nutritifs de base tels les fruits et les légumes qui lui procurent les vitamines et oligo-éléments dont il a besoin.

Il y a toutes sortes de raisons qui expliquent pourquoi l’on se contente de manger ce qui nous tombe sous la main : le manque de temps pour préparer des repas sains, la fatigue après une journée de travail, le manque d’énergie, etc. L’alimentation est souvent reléguée tout au bas de la liste de priorité. Pourtant, ce que nous mangeons à tous les jours constitue notre carburant et il est essentiel qu’il soit de la meilleure qualité possible. Si nous voulons un corps en santé, peu importe la maladie dont nous sommes atteints, commençons par nous nourrir convenablement. La diète qui semble convenir le mieux aux femmes atteintes d’endométriose en est une qui limite les sources d’aliments pro-inflammatoires, ce qui convient parfaitement aux personnes atteintes de fibromyalgie. Le mieux-être passe par la fourchette. Cessons de voir tout ce dont nous aurons à nous priver et voyons plutôt ce que pourrait être notre vie si nous nous sentions bien dans notre peau.

Pour plus de détails sur l’alimentation anti-inflammatoire convenant aux femmes souffrant d’endométriose, consultez mon livre, L’endométriose : vaincre la douleur et l’infertilité.

L'endométriose: ce qu'on en sait

 L’endométriose est une maladie gynécologique très complexe caractérisée par la présence de tissu ressemblant à l’endomètre en dehors de l’utérus. Voici quelques données sur le sujet :
· On estime que l’endométriose atteint une femme sur 10 entre l’âge de 15 à 49 ans, soit environ 176 million de femmes à travers le monde.

· Les causes de la maladie ne sont pas encore connues bien qu’il existe plusieurs théories. On remarque un facteur génétique, car le risque de développer l’endométriose est plus grand si la mère ou la sœur en sont affectées.

· L’endométriose peut apparaître dès les premières règles.

· Les lésions endométriales se retrouvent le plus souvent dans les régions près de l’utérus comme les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, l’appendice, la vessie et l’intestin, mais elles peuvent aussi atteindre le diaphragme, les poumons et d’autres régions encore plus éloignées dans le corps.

· Les symptômes sont variés et dépendent souvent de la région atteinte. Environ la moitié des femmes endométriosiques ont des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines femmes sont atteintes d’endométriose mais restent asymptomatiques.

· L’endométriose est nourrie par l’œstrogène.

· Les symptômes disparaissent le plus souvent à la ménopause, mais certaines femmes continuent d’en souffrir, surtout si elles ont eu des chirurgies qui ont laissé des adhérences ou des tissus cicatriciels.

· Les menstruations ne doivent pas normalement causer des douleurs qui vous empêchent de continuer votre routine habituelle; si oui, il faut consulter.

· Le nombre de femmes souffrant d’endométriose est probablement encore plus grand que les chiffres proposés, car bien des femmes endurent des douleurs abdominales et autres symptômes sans consulter pensant que c’est normal de souffrir avec les règles, ou encore, elles ont consulté sans succès.

· L’endométriose est souvent une cause sous-jacente d’infertilité. En effet, 30 à 40% des femmes souffrant de la maladie ont de la difficulté à concevoir. D’ailleurs, bien des femmes reçoivent le diagnostic d’endométriose suite à une investigation des raisons de leur infertilité.

· La grossesse et l’allaitement régulier peuvent vous donner un répit des symptômes de l’endométriose, mais ce n’est pas une promesse de guérison.

· L’hystérectomie ne supprime pas l’endométriose. Si des lésions endométriales sont toujours présentes ailleurs dans le corps, la maladie peut continuer de progresser.

· Certains facteurs environnementaux aggravent la maladie, tels que l’exposition à certaines toxines comme la dioxine et les xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens).

· Il n’y a pas de lien entre l’avortement et l’endométriose.

· L’alimentation visant à réduire l’inflammation telle que l’évitement du gluten, des produits laitiers, de la caféine, etc. semble jouer un rôle important dans le contrôle des symptômes de cette affection.


La luzerne et la chlorophylle

La luzerne n’est pas une plante comme les autres.  Elle présente des caractéristiques exceptionnelles.  Entre autres, ses racines puisent très profondément dans le sol et y soutirent d’importants nutriments.  On dit que si on pouvait étirer ses racines en ligne droite dans le sol, elles s’allongeraient jusqu’à 125 pieds et d’autres disent même 250 pieds. La luzerne est l’aliment le plus alcalin qui existe. Elle contient d’importantes quantités de calcium, de magnésium et de potassium, ce qui fait qu’elle contribue à neutraliser la tendance à l’acidification de l’organisme. Comme la maladie s’installe plus facilement dans un corps acide, voilà encore une bonne raison de prendre de la luzerne.  Elle est une source riche de vitamines, de minéraux et d’enzymes.  Richard Lucas, dans Nature’s Medecines, écrit que la luzerne contient 18.9% de protéines, comparativement à 16.5% dans le bœuf, 3.3% dans le lait et 13.1% dans les œufs.

On recommande la luzerne tout particulièrement aux arthritiques, aux rhumatisants et aux goutteux.  La luzerne devrait faire partie de toutes les cures de désintoxication.  Son puissant effet nettoyant sur les tissus de l’organisme en fait un atout précieux pour les gens qui ont besoin de se désintoxiquer en profondeur. 

Troubles de santé qui peuvent profiter de la luzerne :

Ø  acidification de l’organisme

Ø  asthme

Ø  prostatite

Ø  troubles de la vessie

Ø  maladies de la peau

Ø  maladies virales et bactériennes

Ø  intoxication

Ø  anémie

Ø  odeur corporelle offensante

Ø  infections

Ø  bronchite

Ø  mauvaise haleine

Ø  décalcification

Ø  cholestérol élevé

 
La chlorophylle est le pigment vert des plantes, on y réfère souvent comme le sang des plantes. Donc, quand on parle de chlorophylle, elle peut provenir de différentes plantes, comme l’orge verte ou la luzerne. La  chlorophylle a des constituants très semblables à l’hémoglobine du sang humain. 

Voici une liste de bénéfices à prendre de la chlorophylle quotidiennement :

Ø  bon nettoyeur de l’intestin (intéressant durant une cure de nettoyage)

Ø  très utile pour combattre l’anémie nutritionnelle

Ø  désintoxique le foie

Ø  régularise les menstruations

Ø  désodorisant

Ø  combat les bactéries

Ø  élimine la mauvaise haleine

Ø  utile en gargarisme durant un mal de gorge

Ø  accélère le processus de guérison du corps

Ø  renforce le système circulatoire

Ø  soulage la douleur causée par l’inflammation

Ø  augmente l’oxygénation de l’organisme

Ø  stimule les fonctions glandulaires et des organes

Ø  offre des nutriments vitaux pour le système musculaire

Ø  améliore la circulation

Ø  renforce le muscle du cœur

La chlorophylle est une excellente tisane qu’on peut  boire chaude ou comme breuvage glacé durant la saison estivale. Voilà une autre habitude santé à prendre et une nouvelle manière d’éviter ou de diminuer le café.

Souffrez-vous d'une carence en fer?

Les statistiques suggèrent qu’une femme sur quatre souffre d’une déficience en fer.  Il s’agit de la carence la plus commune à travers le monde. C’est d’ailleurs une des raisons derrière la fatigue inexpliquée dont se plaignent un très grand nombre de gens. Bien que les femmes soient plus susceptibles à l’anémie à cause du sang perdu lors des règles, l’homme peut lui aussi voir son taux de fer et de ferritine (réserve de fer) diminuer.  On peut également ressentir l’effet d’une diminution en fer sans pour autant souffrir d’anémie. Il suffit que le niveau de celui-ci s’abaisse juste un peu pour que nos habilités mentales et physiques soient affectées.
À quoi sert le fer?
Le fer joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et dans la formation des globules rouges dans le sang.  Lorsque son taux diminue, le sang ne peut plus fournir suffisamment d’oxygène aux cellules du corps; la fatigue est habituellement le premier symptôme à apparaître.  Environ 10 % du fer se trouve dans la myoglobine des muscles (indispensable au travail musculaire) et le reste est distribué dans le foie, la rate, les reins, la moelle osseuse et les autres organes où il est impliqué dans la détoxication, la protection et la fabrication de nouvelles cellules, la fabrication d’hormones (surtout l’œstrogène et la progestérone)  et des neurotransmetteurs comme la sérotonine.
Les causes d’une carence en fer
L’anémie se déclare lorsque les taux d’hémoglobine et de ferritine sont bas.  Il y a plusieurs causes possibles à une carence en fer:
·         L’alimentation : une diète végétarienne, une diète amaigrissante (trop peu de calories), la malnutrition par manque d’accès aux aliments, un excès de malbouffe;
·         Certaines périodes de vie nécessitent plus de fer: l’adolescence, surtout chez la jeune fille, la grossesse, l’allaitement, la périménopause;
·         Une perte de sang excessive : les règles très abondantes ou prolongées, les effets secondaires de certains médicaments tels que l’aspirine, les maladies chroniques qui occasionnent des pertes de sang telles que la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, les hémorroïdes, l’ulcère peptique, une blessure ou une chirurgie;
·         L’exercice intense pratiqué de façon régulière : l’athlète a besoin de plus de fer afin de fabriquer plus d’hémoglobine pour fournir suffisamment d’oxygène aux cellules. Une certaine quantité de fer est aussi éliminée dans la sueur.  Ce minéral augmente l’endurance et la force musculaire, surtout chez la femme;
·         Mauvaise absorption du fer : les personnes souffrant de maladies digestives comme la maladie coeliaque ou d’une parasitose (vers intestinaux) ou encore les personnes âgées ont moins de facilité à absorber le fer.
Les symptômes à surveiller 
Bien que la fatigue, la pâleur du teint et l’essoufflement soient les symptômes les plus connus de l’anémie, une diminution moins importante du taux de fer peut entraîner plusieurs autres manifestations avant même que la carence soit évidente aux examens sanguins : cernes sous les yeux, ongles minces, écaillés ou rainurés, palpitations cardiaques, problèmes de fertilité, chute de cheveux, manque de concentration, règles abondantes, sensation de faiblesse, étourdissement, extrémités froides, jambes sans repos, sommeil non réparateur, perte de l’appétit, moins de résistance aux virus, syndrome prémenstruel, diminution de la fonction thyroïdienne, dépression.
Les femmes ont besoin de 30 % plus de fer que l’homme pour remplacer celui perdu lors des règles.  La perte de cheveux peut aussi indiquer une carence en fer, et cela, même sans anémie. C’est d’ailleurs souvent pour cette raison que les femmes perdent plus de cheveux après un accouchement et durant la périménopause suite à des saignements plus abondants que la normale.  Malgré tout, il y a d’autres causes possibles à la chute excessive des cheveux comme l’hypothyroïdie ou un autre déséquilibre hormonal.  Un bilan sanguin complet peut aider à détecter le véritable problème.
Vous trouverez plus d’informations sur le sujet en lisant d’autres articles de mon blogue en entrant le mot « fer » dans la boîte de recherche.

Les effets de l'inflammation sur le corps humain


Qu’est-ce que l’inflammation?

L’inflammation apparaît dans le corps humain lorsque les tissus sont irrités.  Par exemple, suite à une blessure ou une infection, il est normal de voir apparaître de la rougeur, de l’œdème (enflure), le tout accompagné ou non par une sensation de chaleur au toucher.  L’inflammation peut en fait s’installer à peu près n’importe où dans le corps. 
Les symptômes qui en résultent
Au fur et à mesure que l’organisme évolue vers l’état inflammatoire, divers symptômes font leur apparition.  Chaque personne réagit différemment à un tel environnement mais les plaintes de fatigue, de léthargie, de se sentir tout croche, de douleur et de courbatures, de déprime passagère, et même, de dépression sont les plus fréquentes.  D’autres se plaindront de troubles du sommeil, d’une prise de poids, d’être plus sensibles aux variations de température (froid, chaud) ou d’une hypersensibilité aux changements de météo (humidité).
L’inflammation a aussi un rôle important a joué dans la douleur chronique, la neuropathie périphérique (comme les engourdissements et les picotements aux extrémités dont souffrent souvent les diabétiques), et peut conduire à des maladies plus graves tels que la maladie cardiaque et le cancer.  Le trouble cardiaque est souvent le résultat de l’inflammation plutôt que des taux élevés de lipides (cholestérol).
Le fait de prendre de 4,5 à 9 kg (10 à 20 livres) sur une période de 6 à 24 mois crée un climat inflammatoire, car les taux de glycémie et de lipides sanguins sont déréglés.  Le corps n’arrive tout simplement plus à suivre le rythme. D’autres facteurs tels que l’hypertension, l’abus d’alcool et le tabagisme aggravent la situation.
Comment détecter l’inflammation?
La façon la plus simple de savoir si l’inflammation est la source de vos problèmes est de demander un test qui vérifie la protéine C réactive.  Il s’agit d’un examen sanguin très sensible mais non spécifique, c’est-à-dire qu’il détecte assez facilement l’inflammation dans l’organisme mais sans préciser la cause exacte.    Par exemple, c’est en investiguant pour trouver la cause de l’élévation de ce marqueur, qu’on peut découvrir un cas d’arthrite à son tout début et ainsi faire les changements qui s’imposent afin de réduire son impact.
Que faire pour s’en sortir?
Le remède le plus simple est d’adopter une diète basée surtout sur les légumes.  Il s’agit en fait de réduire à un minimum les hydrates de carbone comme les céréales, le pain et les pâtes qui font fluctuer la glycémie.  Afin de créer un environnement anti-inflammatoire, outre les légumes qui doivent couvrir la plus grande partie de l’assiette, les protéines végétales, le poisson, les viandes maigres, les œufs, des corps gras sains (noix, beurre de noix) doivent être favorisés. Notez que l’on doit choisir une méthode de cuisson des aliments qui ne promeut pas l’inflammation, comme la cuisson à la vapeur.  Les fruits sont permis en portions raisonnables, car ils contiennent quand même du sucre, même s’il est naturel. 
Il est préférable de faire ces changements progressivement afin d’éviter les inconvénients gastriques ou intestinaux qui pourraient survenir.  Une période de 6 à 8 semaines devrait suffire à habituer le système digestif à cette nouvelle façon de s’alimenter. D’ailleurs, tout changement de comportement ou d’habitude prend un certain temps à acquérir.
Ce que l’on consomme 80 % du temps se reflète sur la façon dont on se sent. Ce n’est donc pas une petite gâterie occasionnelle qui sème la pagaille dans notre corps à moins que l’aliment convoité vous soit interdit pour cause d’allergie, d’intolérance ou de maladie (sucre pour le diabétique).  Il est important d’éviter ou de combattre l’état inflammatoire si on veut diminuer ou éliminer la douleur déjà présente et afin de prévenir les maladies dégénératives plus sérieuses.
(Pour plus d'info, voir mon livre: Comment soulager la douleur, Edimag 2011)

La diète sans gluten et l'anémie

Lorsque le diagnostic de la maladie coeliaque ou d’une intolérance au gluten est établi, la personne concernée, si elle veut sauvegarder sa santé, doit faire son entrée dans un monde nouveau, celui du «sans gluten».  Au fur et à mesure de son apprentissage de cette façon différente de s’alimenter, elle se posera bien des questions.
Une question qui revient souvent est : « Est-ce que la diète sans gluten peut causer l’anémie? »  En premier lieu, la réponse directe à cette question est non.  Mais comme rien n’est si simple quand il est question d’intolérance au gluten (pour alléger le texte, ce terme désignera aussi la maladie coeliaque), il y a quelques précisions à apporter à cette réponse. 
L’anémie apparaît lorsqu’il y a une diminution du nombre des globules rouges du sang et de leur teneur en hémoglobine; les principaux symptômes généraux sont la pâleur, la fatigue, l'essoufflement et l'accélération du pouls, des syncopes, des vertiges, des troubles digestifs.  Comme le fer nécessaire au bon fonctionnement du corps provient de l’assimilation et de l’absorption des aliments, il est certain que la façon de s’alimenter  entre en ligne de compte.  Si l’alimentation est dépourvue d’aliments riches en fer, qu’elle soit avec ou sans gluten, la carence en fer peut apparaître et mener à l’anémie.  Il faut aussi dire qu’il y a plusieurs autres causes à cette maladie dont les saignements excessifs, l’infection, la destruction des globules rouges, etc.
Par contre, l’anémie peut souvent être associée à l’intolérance au gluten, et c’est même parfois en investiguant les causes de la carence en fer que la maladie coeliaque est découverte.  Cette affection cause l’aplatissement des villosités intestinales, ces petits poils en forme de brosse qui absorbent les nutriments comme le fer.  Ce n’est donc pas la diète sans gluten bien équilibrée qui cause l’anémie, mais plutôt la maladie coeliaque en rendant la paroi du petit intestin inapte à absorber les éléments nutritifs comme il se doit.
Voici une liste d’aliments riches en fer : foie de bœuf, viande rouge, dinde, poulet, jaune d’œuf, céréales complètes (sans gluten), légumes verts feuillus comme les épinards, asperges, artichaut, chou frisé, betterave, fruits séchés (raisin, datte, figue, abricot), avocat, mélasse noire, poissons, huîtres, coques, pétoncles, légumineuse, varech, ortie, pissenlit.
Noter que le fer est mieux absorbé en présence de la vitamine C.  Certains aliments inhibent l’absorption du fer dont le café, le thé, les produits laitiers, le supplément de calcium (à être pris séparément) et certains médicaments (antiacides, antibiotiques, anti-inflammatoires).

Pour plus d'information, voir mon livre Intolérance au gluten (papier et numérique)

Comment lire un e-book Kindle?

On m’a demandé ce qu’est un livre numérique, aussi appelé e-book, et si on devait acheter une liseuse pour le lire.  Alors voici une petite explication pour la plateforme Kindle, car mes livres sont offerts sur celle-ci. Il existe aussi d’autres liseuses, selon le format de livres (pdf, e-pub) dont vous voulez faire la lecture.  En réalité, c’est plus simple qu’on pourrait le penser. 

Pour commencer, la liseuse n’est pas indispensable pour lire un e-book.  Si vous avez un ordinateur (Windows ou Mac), une tablette (iPad, Android) ou un téléphone intelligent (iPhone, iPod touch,  Android,  Windows Phone 7,  BlackBerry), vous pouvez lire des livres Kindle.   Vous n’avez qu’à télécharger le logiciel gratuit pour l’appareil de votre choix et vous serez prêt à choisir votre livre.  Cela ne prend que quelques minutes. 

En allant à la boutique Kindle , vous pourrez voir une grande sélection de livres à petits prix et plusieurs autres gratuits. Vous verrez sur cette page (présentement à la droite de l’écran) l’endroit à cliquer pour télécharger votre logiciel Kindle sans frais. Vous pouvez même télécharger un logiciel pour chacun de vos appareils électroniques.

Avec votre programme Kindle, vous pourrez changer le format du texte afin d’en faciliter la lecture, mettre des signets, et même surligner le texte.  Quand vous l’ouvrirez à nouveau, vous vous retrouverez à la dernière page lue, et cela, même si vous voulez continuer à lire sur un autre appareil. Avant d’acheter un livre, vous avez le loisir de lire les premières pages directement sur le site Amazon juste en cliquant sur sa photo.

En fait, étant une mordue des livres papier, j’ai été très surprise d’y avoir pris goût si rapidement! 

Lisez mes livres format Kindle : Comment soulager la douleur, L’intolérance au gluten et, en anglais, Gluten Intolerance.
(Notez que tous mes livres français sont aussi disponibles en format papier)

Bonne lecture!

Pour en savoir plus sur les livres numériques:
http://leslivresduweb.com/