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Les polypes intestinaux

Les polypes intestinaux sont des excroissances bénignes de différentes formes qui se développent à l'intérieur du côlon et du rectum. Bien que l'on puisse avoir un seul polype à la fois ou encore quelques uns, il est aussi possible d'en avoir des centaines en même temps. Ils peuvent varier en grosseur de quelques millimètres (plus fréquents) à plusieurs centimètres.
 
La plupart des polypes intestinaux sont bénins, mais certains d'entre eux peuvent prédisposer au cancer du côlon au fur des années. Ils sont détectés grâce à la coloscopie qui permet de les visualiser et de les retirer. Les médecins préconisent la coloscopie après l'âge de 50 ans ou plus tôt chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
 
Le polypes intestinaux entraînent généralement peu de symptômes. Il s'agit parfois de saignement difficilement détectable à l'oeil. Par contre, s'ils sont suffisamment gros, ils peuvent occasionner des saignements par le rectum, du sang sur les selles, des changements dans les habitudes d'élimination, des crampes abdominales, de la pression ou de la douleur au rectum.
 
Comme on en retrouve chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés, il a été suggéré que l'alimentation et les facteurs environnementaux pourraient avoir un rôle à jouer dans leur apparition. Les facteurs de risques seraient l'âge (plus de 50 ans), une diète riche en gras et en sucre et faible en fibres alimentaires, le surplus de poids, la sédentarité, certaines maladies chroniques de l'intestin qui irritent et affaiblissent la paroi intestinale (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), de même que le tabagisme et une forte consommation d'alcool.

La santé du côlon, comme celle du corps en entier, dépend en grande partie de saines habitudes de vie incluant l'alimentation, la régularité du transit intestinal et l'activité physique.

 Plus d'information, lire mon livre Tout sur la santé de l'intestin - 2e édition, Québecor 2012 - papier et numérique.

Les bienfaits du rire

C'est vers le milieu des années 1960 que le journaliste américain, Norman Cousins a été confronté à une maladie dite "incurable" au pronostic des plus sombres. Dans son livre Anatomy of an Illness, il explique comment il a vaincu la spondylarthrite ankylosante, une maladie associée à d'affreuses souffrances par une cure de rire et de vitamine C. Après avoir remarqué que le rire soulageait ses douleurs, il entreprit de lire des livres humoristiques et de regarder des films comiques. Chaque 10 minutes de rire lui procurait plus de deux heures sans douleur. Encouragé par cette constatation, il continua ainsi pendant 6 mois en bannissant tout négatif de son entourage. Le résultat fut plus que probant, car il réussit à guérir de sa maladie.

Avez-vous déjà remarqué comment on se sent calme et détendu après une bonne épisode de fou rire? Il s'agit là de l'effet des endorphines; celles-ci sont des substances analgésiques naturelles libérées par le cerveau. Le rire diminue donc l'intensité de la douleur en libérant des endorphines dont l'action analgésique ressemble à celle des opiacés (morphine). Les endorphines sont aussi secrétées par l'activité physique régulière et après l'orgasme.

Un grand nombre d'études ont démontré les bienfaits du rire tant sur la santé physique que mentale. En plus de diminuer le stress, il abaisse la tension artérielle, détend les muscles, améliore la digestion et l'élimination, favorise une bonne oxygénation sanguine et tissulaire, réduit la production de cortisol (hormone du stress) et stimule le système immunitaire. Le rire a également un effet positif sur la santé mentale, car il encourage une meilleure estime de soi, favorise les rapports sociaux et offre une vision plus positive de la vie en général.

Saviez-vous que l'enfant peut rire jusqu'à 400 fois par jour comparativement à une petite quinzaine pour l'adulte? Rire serait donc une façon toute simple de conserver notre coeur d'enfant!