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Le pouvoir de la pensée ou l'effet placebo

Tout au long d'une journée, un nombre phénoménal de pensées nous traversent l'esprit. Prenez trente secondes de votre temps pour les regarder passer. Arrêtez de lire et fermez vos yeux... Bien qu'il soit presqu'impossible de les contrôler, nous pourrions possiblement les moduler. Avez-vous déjà essayé de sourire même quand tout semble aller de travers et que le coeur n'y est pas? Il est quasiment impossible de rester de mauvaise humeur quand on se regarde sourire dans le miroir; quelque chose au fond de nous ou peut-être bien dans le cerveau change et, sans que l'on sache comment, on se sent mieux dans sa peau, le coeur plus léger, plus confiant.

Chacun de nous a déjà fait l'expérience d'un changement instantané d'émotion. On peut être de très bonne humeur quand un appel téléphonique d'une personne qui nous est difficile à supporter nous rend immédiatement frustré ou fâché. Ou encore, bien fatigué et se tapant une petite déprime lorsqu'une visite surprise de son meilleur ami nous ramène joie de vivre et énergie dans l'espace de quelques minutes.

Quel parent n'a pas placé un baiser magique sur le bobo de son enfant pour voir les pleurs cesser aussitôt? En fait, il s'agit probablement de l'effet placebo. Vous est-il déjà arrivé de rencontrer votre médecin alors que vous vous sentiez vraiment mal et inquiet pour ressortir de la rencontre beaucoup plus en forme? Les paroles réconfortantes d'un médecin empathique auront suffi à vous rassurer, à chasser la peur et à diminuer l'inconfort du mal pourtant toujours présent. Voilà un bel exemple du pouvoir de la pensée ou encore de l'effet placebo, car au fond, rien n'a changé à votre état pendant ces quelques minutes passées dans le cabinet du médecin.

Un médicament placebo est une substance neutre sans effet pharmacologique que l'on administre à la place d'un véritable médicament. Il est souvent fait mention d'une «pilule de sucre» bien qu'il puisse également s'agir d'un inhalant, d'une solution intraveineuse ou autres. Le placebo est couramment utilisé lors d'essais cliniques pour déterminer l'efficacité d'un nouveau médicament; le médicament à tester est administré à un groupe de sujets alors qu'un groupe contrôle reçoit un placebo. Or, certaines expériences avec les placebos ont eu des résultats surprenants.

Une étude réalisée en 1975 sur des sujets asthmatiques a démontré un lien certain entre le corps et l'esprit. On leur demanda d'inhaler un allergène très actif afin d'aggraver leurs symptômes respiratoires pour pouvoir tester le nouveau médicament contenu dans un deuxième inhalateur. Après avoir reçu l'allergène, la moitié des participants développèrent des difficultés respiratoires aiguës. Après avoir inhalé le produit du second inhalateur, les symptômes s'améliorèrent rapidement et les tests sanguins qui vérifiaient les niveaux d'oxygène revinrent à la normale. Imaginez leur surprise lorsqu'il fut révélé qu'en réalité les deux inhalateurs contenaient tout simplement de l'eau salée et aucun médicament!

Est-ce la réputation du médecin et la confiance que le patient lui accorde ou le pouvoir de l'autosuggestion qui sont en cause? Il n'y a pas si longtemps, les gens croyaient dur comme fer à l'effet néfaste du mauvais sort jeté par un sorcier, jusqu'à parfois en mourir si tel était le châtiment décrété. Est-ce possible que la peur et la certitude que le sorcier détenait la vérité aient agi sur le corps au point d'en perdre la vie? Il arrivait aussi qu'un individu très malade soit guéri par l'intervention d'un guérisseur quelconque qui en fait psalmodiait quelques mots incompréhensibles en agitant une plume d'oiseau ou un brin d'une plante mystérieuse au-dessus du malade. S'agissait-il d'un heureux hasard ou du pouvoir de la pensée du malade activé par une confiance sans faille dans le pouvoir de guérison de cette personne?

Quoi qu'il en soit, l'effet placebo est bien réel. Plusieurs études ont démontré qu'un placebo peut influencer des paramètres de santé à même d'être mesurés scientifiquement tels que la pression sanguine, la diminution des enflures, la réduction de l'acide gastrique, la baisse des taux de cholestérol, la modification du nombre de globules rouges et blancs, ainsi qu'une meilleure activité cardiaque vérifiée par électrocardiogramme.

On suppose que l'effet placebo découle en grande partie de la confiance du patient envers la personne traitante ou le traitement suggéré. Il aurait également beaucoup à voir avec l'environnement traditionnel de la personne; le Nord-Américain moderne aura confiance aux médicaments alors que les Orientaux pencheront naturellement vers les plantes médicinales et le toucher thérapeutique. Le format (pastille, capsule, comprimé, gélule) et même la couleur du placebo semblent importants. Les pseudo-médicaments par intraveineux ou par injection donneront souvent des meilleurs résultats qu'un comprimé.

C'est donc dire que le pouvoir de l'autosuggestion est important. Voici une autre expérience qui démontre bien ce fait. Des électrodes furent placées de chaque côté du crâne de personnes confortablement installées dans des fauteuils en leur disant qu'un courant électrique de faible voltage y circulerait à un moment précis duquel ils seraient avisés. Bien qu'aucun courant réel n'ait été utilisé, plus d'un tiers des sujets se sont plaints de maux de tête suite à la prétendue décharge électrique.

Nul doute, nos pensées créent. Elles ont le pouvoir de transformer nos vies. Restons optimistes, cherchons les bons côtés de la vie; il y en a toujours. Pensons bonheur, santé, abondance et choisissons de vivre pleinement notre vie. Peut-être est-il grand temps de commencer à sourire plus souvent à son reflet dans le miroir!
Lecture pertinente: La solution intérieure de Thierry Janssen

Un coup de fatigue ou épuisement total?

On le sait, le stress chronique est néfaste à la santé, mais pourtant, il est tout à fait inutile de penser à vivre sans stress, surtout maintenant avec le rythme de vie effréné que la plupart des gens mènent. On l'accuse également d'avoir un lien avec certains cas d'obésité et plusieurs maladies dont les troubles cardiaques. Rappelons-nous quand même qu'un manque d'heures de sommeil, une mauvaise alimentation, les allergies alimentaires, peu de temps de relaxation, un environnement toxique (polluants, drogues, tabagisme, colle des tapis, etc.), les problèmes conjugaux et les émotions négatives (découragement, pessimiste, colère, culpabilité) sont des facteurs stressants qui restent modifiables. Chacun vient au monde avec une résistance au stress qui lui est propre. Une même exigence peut s'avérer stressante pour l'un, mais motivante pour l'autre. Toutefois, bien que certaines personnes y seront plus résistant, chacune a ses limites, un point de rupture où rien de va plus. Personne n'est à l'abri de l'épuisement. En fait, le stress peut ouvrir la porte à bien des tracas, autant physiques que psychologiques, mais pour s'en sortir, il faut comprendre ce qui se passe.

On ne parle pas ici d'un stress de courte durée qui, en fait, peut nous inciter à rester vigilant, à mieux performer, comme le stress ressenti avant de donner un discours, avant un examen, lors d'un accident ou d'un moment difficile à passer. Le stress qui est vraiment dommageable est celui qui persiste dans le temps, qui ne semble jamais se relâcher. Une nuit de sommeil n'y change rien, on se lève tout aussi fatigué le matin. Jour après jour, on se traîne au boulot en priant de tenir le coup jusqu'à la fin de la journée et en espérant que le patron ne nous demande pas de soulever une montagne (un travail qui jadis nous aurait semblé facile), puis on retourne à la maison en rêvant de rester avachi sur le divan à ne rien faire le plus longtemps possible (si les enfants ne crient pas famine, s'ils n'ont pas trop de devoirs, si le téléphone ne sonne pas, s'il y a encore des vêtements propres pour le lendemain, etc.). Si vous vous reconnaissez dans cette description, il est grand temps d'y voir.

En bref, le stress à long terme garde le corps en état d'alerte et finit par épuiser les surrénales, petites glandes situées au-dessus des reins. En situation de stress, tout un processus s'enclenche et elles produisent de grandes quantités d'adrénaline (responsable du petit frisson lorsqu'on évite de justesse un accident), de cortisol et de DHEA. Cette sécrétion exagérée d'hormones devrait s'arrêter aussitôt la menace disparue, mais lorsque le stress devient chronique, les surrénales peuvent fonctionner jusqu'à épuisement. Pour connaître les réactions du corps à cette situation, vous pouvez lire l'article suivant sur ce blogue: http://bit.ly/eaouaH. Cette fois, ce sont les symptômes de la fatigue surrénalienne qui seront mis de l'avant.

Lorsque la réaction au stress est à court terme, il n'y a pas de problème. C'est lorsque le stress persiste que peuvent apparaître des symptômes de fatigue surrénalienne. Les tests médicaux ne reconnaissent les troubles surrénaliens que lorsqu'ils détectent des résultats sérieusement malsains comme c'est le cas avec la maladie d'Addison (production de cortisol extrêmement faible) ou la maladie de Cushing (surproduction de cortisol). En réalité, des millions de personnes souffrent d'insuffisance surrénalienne à différents niveaux. Comme les médecins se fient surtout aux résultats des bilans sanguins, un grand nombre de gens restent sans réponse à leur question: "Pourquoi suis-je si épuisé?" et se voient très souvent prescrire des antidépresseurs. Ils se gavent de sucre, de caféine et d'alcool pour essayer de tenir le coup, ce qui devient rapidement un cycle vicieux qui les épuise encore plus. Ce sont des gens fatigués, irritables, qui manquent de concentration, qui souffrent de plus en plus d'allergies de toutes sortes, qui ont des fringales incontrôlables de sel et de glucides et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. À ce stade, quelques changements au style de vie, quelques suppléments et du repos peuvent suffire à redresser la situation.

Les symptômes de fatigue des glandes surrénales peuvent inclure également:
• Gain de poids (surtout autour de la taille);
• nervosité, anxiété, crise de panique, dépression;
• constipation ou diarrhée (syndrome du côlon irritable);
• trouble de la mémoire;
• faible résistance au stress;
• baisse de la libido;
• trouble de la glycémie (sucre dans le sang);
• hypertension;
• sommeil agité ou difficulté à s'endormir;
• sentiment d'être dépassé;
• intolérance au froid (extrémités froides);
• tensions et douleurs musculaires.

Lorsque le problème persiste, les glandes surrénales finissent par s'épuiser totalement et on parlera non seulement de fatigue, mais d'épuisement des glandes surrénales. Alors, rien ne va plus, sortir du lit semble une montagne à gravir, et que dire de devoir se laver et s'habiller. L'organisme est incapable de faire face au moindre stress et même le système immunitaire sera affaibli permettant à de nouveaux troubles de santé de s'installer. À ce stade d'épuisement surrénalien, d'autres symptômes s'ajouteront à la liste déjà longue; ils sont plus débilitants et doivent être adressés rapidement pour éviter les répercussions à long terme:

• Épuisement professionnel (burnout physique et mental)
• aggravation des symptômes allergiques et des intolérances;
• sensibilité chimique;
• infections à répétions et plus difficiles à guérir;
• fringales de sel;
• dépression;
• difficulté à sortir du lit le matin;
• faiblesse généralisée;
• fibromyalgie;
• syndrome de fatigue chronique
• arthrite.

Afin de reprendre le contrôle de sa santé surrénalienne, plusieurs changements devront être appliqués, autant au niveau de la gestion du stress, de l'alimentation que des habitudes de vie (sieste, heures de sommeil, relaxation). Il faudra parfois un temps d'arrêt, où le travail et même le programme d'exercice physique seront mis de côté s'ils exigent plus d'énergie que vous en avez à donner. Certains suppléments tels que les vitamines du groupe B, les vitamines B5 et B6 la vitamine C, le magnésium, le calcium, le ginseng sibérien,le ginkgo biloba, la racine de réglisse, l'ashwaganda et l'extrait glandulaire surrénalien seront d'un grand secours. Le rétablissement des glandes surrénales peut prendre beaucoup de temps pendant lequel il faut suivre le traitement sérieusement. Selon la gravité de l'épuisement surrénalien, il faut compter au minimum six mois et, dans certains cas plus graves, jusqu'à plusieurs années avant d'atteindre un niveau d'énergie optimal.

Pour plus d'information sur les glandes surrénales, voir mon livre "L'hypothyroïdie expliquée", Quebecor, 2009.

Livre: Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles

Êtes-vous une de ces femmes qui ont l'impression que rien ne va plus? Votre concentration s'est envolée, vous êtes devenue anxieuse sans savoir pourquoi, vous vous sentez toujours fatiguée pour ne pas dire épuisée, confuse, tout à fait dépassée? Souffrez-vous d'un syndrome prémenstruel monstrueux, d'un post-partum débilitant? Vous sentez-vous toujours mal malgré la prise régulière d'un antidépresseur? Vous faites alors peut-être partie de ces milliers de femmes qui ont perdu le contrôle de leur vie à cause d'un déséquilibre des hormones féminines qui a détraqué la chimie de leur cerveau.

Mia Lundin, infirmière praticienne et fondatrice du Center for Hormonal and Nutritional Balance, a écrit l'excellent livre Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles, après avoir elle-même souffert d'une terrible période de post-partum après l'accouchement de son second enfant. L'auteure y explique le lien entre le fonctionnement du cerveau féminin, les neurotransmetteurs et les hormones féminines, — oestrogène, progestérone et testostérone —, comment faire pour rétablir l'équilibre hormonal et ce qu'il faut savoir pour garder la glande thyroïde et les glandes surrénales en santé.

Le stress chronique épuise certains neurotransmetteurs, ce qui dérègle la sécrétion d'autres neurotransmetteurs, laissant la femme vidée de toute énergie, de tout désir sexuel, irritable, agressive, anxieuse, insomniaque et parfois même extrêmement déprimée. En fait, d'après l'auteure, il existe une cinquantaine de neurotransmetteurs différents dans le système nerveux dont seulement quelques uns ont été étudiés à ce jour. Quatre d'entre eux sont mieux connus et ils doivent coexister en un équilibre parfait pour que la femme se sente au mieux de sa forme. Ils se divisent en deux groupes distincts qui, en se contrebalançant, tempèrent l'activité l'un de l'autre:
• Les neurotransmetteurs inhibiteurs calment l'esprit et le corps, aident à réduire l'anxiété et à promouvoir le sommeil - la sérotonine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique);
• Les neurotransmetteurs excitateurs stimulent l'organisme, encouragent la motivation et le processus cognitif- la norépinéphrine et la dopamine.

Or, les fluctuations hormonales ou la déplétion des hormones chez la femme ébranlent ce fragile équilibre nerveux, car l'oestrogène et la progestérone ont une influence directe sur ces neurotransmetteurs. Selon Mia Lundin, l'oestrogène est l'un des antidépresseurs féminins les plus puissants. Voilà donc pourquoi tant de femmes se sentent complètement désemparées à certains moments de leur vie: quelques jours avant leurs règles (le fameux syndrome prémenstruel), après un accouchement (période post-partum), à la préménopause, à la ménopause. Et que dire des femmes prenant la pilule anovulante qui se sentent mal dans leur peau à longueur de temps. Leur taux hormonal est complètement déséquilibré, ce qui vient à dire que leurs neurotransmetteurs ne transmettent plus, ou alors, très inadéquatement, étant donné que les hormones féminines ont un effet primordial sur le cerveau.

Il n'y a aucun doute que des milliers de femmes pourraient bénéficier des informations partagées dans ce livre. Les hormones de la femme assurent tant son équilibre physique que mental, mais, et oui, il y a un mais, ces hormones, si elles ne sont pas livrées par le corps lui-même de façon naturelle, doivent être remplacées par des hormones naturelles bio-identiques et non par des produits synthétiques dont le corps ne sait que faire.

Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles décrit les symptômes inhérents à chaque période de la vie d'une femme, avec le programme le plus approprié selon chaque cas. On y trouve aussi de l'information sur l'alimentation, les suppléments nutritionnels et les acides aminés nécessaires afin de trouver la sérénité. Écrit d'une façon simple et facile à comprendre, ce livre qui semble appuyer les dires du docteur Sylvie Demers (Hormones au féminin), pourrait être celui qui vous remettra sur le chemin du mieux-être. Les femmes, êtres hormonaux que nous sommes, méritons ce qu'il y a de mieux, et pour plusieurs d'entre nous, les hormones bio-identiques pourraient être la partie manquante de l'équation!

Pour plus d'information en anglais, consultez son site: http://mialundin.com ou un site sur la santé hormonale en français: www.santedesfemmes.com