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L'arthrite: un véritable fléau

L’arthrite est une des maladies qui provoquent le plus grand nombre de congé de travail en Amérique du Nord. En effet, un grand pourcentage de la population en souffre, soit environ une personne sur sept. Que ce soit sous une forme bénigne comme une bursite, ou plus avancée comme l’ostéoarthrite, la douleur, l’enflure et la diminution de l’usage en font partie. Le mot arthrite provient du mot grec « arth » signifiant joint et « ite » signifiant inflammation.

L’arthrite englobe plus de cent différentes maladies. C’est un encrassement de l’organisme. Il s’agit de l’inflammation des jointures. L’acidification des humeurs du corps est causée par une diète acide, l’excès de protéines, de sucre, d’alcool, les produits raffinés, l’insuffisance ou l’absence d’aliments crus, les fritures et la surcharge alimentaire. À ce point de départ de l’arthrite, on peut ajouter l’auto-intoxication par la constipation, le manque d’exercice, le stress trop abondant et l’abus de produits chimiques tels la cigarette, les médicaments et les drogues. Notez bien que les légumes verts et les fruits laissent un résidu alcalin dans le corps.

Chacun des points nommés favorise l’acidité des humeurs du corps. Pour neutraliser ces acides (acide lactique, urique, acétique, azoté, oxalique) l’organisme va mobiliser ses sels calcaires (de calcium) qu’il extrait des os et des dents. Les sels de calcium vont se loger près des articulations, c’est-à-dire qu’ils forment des dépôts de calcium autour des articulations. Et voilà! Les problèmes sont commencés.

Souvent l’état arthritique se développe tôt dans la vie de l’enfant, surtout si la diète à la maison continue d’être trop acidifiante. Même si l’enfant est très énergétique, les naturopathes vont remarquer des signes d’acidification : constipation, teint cireux, diarrhée, douleur aux os des jambes, eczéma, l’érythème fessier aux premières dents, rhumes et grippes répétés, otites chronique, et autres. Remarquez que l’enfant se désintoxique plus facilement et rapidement que l’adulte.

La médecine conventionnelle admet ne pas connaître la cause de l’arthrite. On pense que certaines formes sont héréditaires. On mentionne qu’un virus pourrait être une cause, ou que certaines personnes naissent avec des joints défectueux. On commence maintenant à admettre à une déficience alimentaire. L’arthrite existe sous plusieurs formes, mais l’arthrite rhumatoïde en est une forme particulièrement douloureuse et pénible. Pour un client sur six, la douleur est chronique, la raideur et l’enflure sont constants au point de rendre la personne incapable de fonctionner. On connaît aussi la goutte (qui commence souvent par une douleur au gros orteil et plus souvent chez l’homme), la bursite, la tendinite, l’épine de Lenoir, la fibromyalgie, le lupus, la sclérodermie, et malheureusement, l’arthrite juvénile.

Une désintoxication (pissenlit, trèfle rouge) de l’organisme est essentielle en assurant une bonne élimination intestinale. Un régime sans sucre, café, thé, boissons gazeuses, friture, sel, en évitant les viandes rouges et les farines raffinées sera très bénéfique. Pour certaines personnes, les piments, tomates, patates, épinards, les aubergines et les champignons seront à éviter. Le céleri et les carottes sont essentiels à cause de leur haute teneur en sodium organique qui neutralise l’acide. Les jus de légumes sont excellents et reminéralisent le corps. Le riz brun, le millet, l’épeautre et le sarrasin sont permis en modération. Les sucres naturels comme le miel sont tolérés à l’occasion seulement.

Plusieurs suppléments sont anti-inflammatoires : la griffe du diable, la verge d’or, le yucca, la luzerne, la griffe de chat, le saule blanc, le MSM, la glucosamine. Les suppléments de calcium doivent être bien assimilés, sinon ils se déposeront dans les articulations. Il importe alors de choisir un supplément de calcium sous forme naturelle et d’ajouter des enzymes digestives au programme pour assurer une bonne qualité d’acide chlorhydrique à l’estomac pour bien assimiler le calcium. L’huile d’onagre, la vitamine C, le complexe de vitamines B et le zinc ne sont que quelques aides précieuses. Le traitement naturopathique s’avère différent selon le cas individuel. Le plus important est la prévention de l’arthrite par la diète, l’exercice et le soin adéquat des blessures. On peut conquérir l’arthrite.

Et si j'étais....lui: une nouvelle



On me demande souvent si j'écris autre chose que des articles de santé. Voici un texte que j'ai écrit en 2008 pour un concours de nouvelles. Il a été retenu et publié dans un recueil de 17 nouvelles et récits (Jean-Paul Parisé, Éditeur Botakap). C'était ma première incursion dans le monde de la fiction. Bonne lecture!





Et si j’étais… lui


« …si vous le connaissez, si vous pensez l’avoir rencontré, s’il vous plaît, communiquez avec la Sûreté du Québec immédiatement… » La télévision continuait son monologue pendant que je me concentrais sur le dessin d’un super héros, création mythique de mon imaginaire. Sans un regard pour la télé tant ma concentration était grande, je m’efforçais de reproduire dans mon cahier à pages blanches, un intrépide personnage sorti tout droit d’un monde chimérique. Langue pincée entre mes lèvres serrées trahissant mon effort, le portrait prenait forme. « …La Sûreté du Québec divulgue à l’instant le portrait vieilli par traitement informatique de ce à quoi pourrait ressembler Jean-Paul Parisé, aujourd’hui, 18 ans après son enlèvement… » Au mot portrait, j’ai levé la tête par curiosité.

—Oh mon Dieu! m’exclamai-je, décontenancé, le crayon pointé dans l’air du temps.

Le portrait en question était mon parfait sosie. Visage allongé, front haut, nez bien proportionné, lèvres en forme de cœur avec un semblant de fente au menton, je croyais me regarder dans un miroir. N’ayant porté que peu d’attention à l’information qui diffusait, je m’empressai de monter le son. Il s’agissait en fait d’une émission télévisée en direct portant sur les personnes disparues au Québec. On passait tour à tour la photo d’un jeune bambin d’environ 2 ou 3 ans et celle de mon double, entrecoupées par l’image réelle d’un couple de belle apparence probablement dans la quarantaine. L’émission tirant à sa fin, l’animatrice dispensait les derniers remerciements pendant que défilaient des images d’enfants disparus, certains depuis plus de vingt ans si je me fiais aux dates au bas de l’écran.

Ayant perdu toute envie de dessiner, je sortis de mon petit studio d’étudiant pour me diriger vers le dépanneur à trois coins de rue de chez-moi. Tout en appréciant cette belle journée du mois d’octobre, je repensais à ma fête d’anniversaire qui avait eu lieu quelques jours plus tôt. Le 28 septembre avait été une journée particulièrement mémorable cette année. Entouré d’une bonne dizaine d’amis, la plupart comme moi, étudiants à l’Université Laval, j’avais entamé ma deuxième décennie à coups d’éclats de rire et de musique. Peu d’importance était portée à cet anniversaire pendant que je grandissais sur une ferme près de la municipalité de Beaupré. Alors que plusieurs de mes compagnons d’école se voyaient offrir une grande fête d’amis, mes parents tenaient à souligner l’événement à la maison, par un gâteau et un ou deux cadeaux. Je me souviens encore de la réponse intransigeante de mon père alors qu’à la veille de mes dix ans, j’avais osé réclamer haut et fort un vrai « party de fête » avec mes amis. Il avait répliqué d’un ton qui ne laissait place à aucun compromis: « Denis, les autres font comme ils veulent. Ici, chez les Caron, on fête ça en famille! » Il faut dire que n’ayant pas de famille ni l’un ni l’autre et travaillant de longues heures sur la ferme, mon père et ma mère vivaient une petite vie bien tranquille avec un minimum de contact extérieur. J’ai toujours pensé que c’était pour se faire pardonner ce refus que mon père accepta enfin de laisser entrer un téléviseur dans notre maison.

C’est en attendant mon tour au comptoir du dépanneur, que j’ai senti un regard insistant posé sur moi. Une jeune fille d’une quinzaine d’années me dévisageait. Croyant avoir affaire à une adolescente pâmée sur mon look quand même très avenant, je la remerciai d’un sourire. Encouragée, elle s’approcha et me dit que j’avais l’air très familier. Avec un haussement d’épaules et sans plus d’explication, je quittai le petit commerce, mais non sans me permettre un dernier coup d’œil à son roulement de hanches audacieux alors qu’elle s’éloignait elle aussi.

En me préparant un plat de pâtes pour mon repas du soir, toutes sortes de pensées me traversaient l’esprit. L’esquisse de mon super héros que je devais fournir à mon titulaire de stage dans moins de deux jours, le retour d’appel que ma mère attendait, mon linge sale qui décorait présentement un coin de plancher de mon studio, des images d’enfants disparus, et une drôle de sensation comme si j’oubliais quelque chose d’important. Les photos des enfants recherchés continuaient à défiler dans ma tête. Je me demandais si je reconnaîtrais vraiment quelqu’un après avoir vu sa photo pendant quelques minutes seulement. J’étais doté depuis toujours d’une mémoire photographique plus développée que la moyenne des gens. J’avais appris que beaucoup d’artistes en sont pourvus, ce qui les aide à mémoriser une quantité surprenante de détails qu’ils peuvent ensuite reproduire à leur guise. Néanmoins, je ne semblais pas pouvoir me souvenir des visages que j’avais vus à la télé cet après-midi même.

J’ai peur. L’image est floue. Les images changent rapidement. Je me promène dans une rue passante, mais je ne marche pas. Je flotte. Je vois une foule de gens, des voitures, des magasins. Quelqu’un a coloré toutes les feuilles des arbres en jaune, orange et rouge. J’aime bien me promener si haut même si je me fais un peu balloter. On me dépose par terre. J’étais assis sur les épaules de quelqu’un. De plus en plus de gens se pressent autour de moi. Maintenant, je ne vois que des sacs à mains et des jambes, des tas de jambes. Une main toute douce tient ma menotte bien serrée dans la sienne. Il y a de la musique et peut-être bien un spectacle. Mais oui, je vois un clown sur une étrange de bicyclette avec juste une grande roue, et un autre clown qui lui court après. Il y a plusieurs gros ballons presqu’aussi grands que moi et des cerceaux aussi. Les gens rient très fort. Tout d’un coup, j’échappe la main qui me tient. On applaudit. Tout le monde est de bonne humeur. Je ris. Puis, on me bascule; toutes ces jambes se sont mises à bouger en même temps. La musique s’arrête. Une main se glisse dans la mienne et c’est avec l’insouciance d’un enfant de deux ans que je continue ma promenade. J’ai peur. Je ne sais pas pourquoi. Je pleure, j’ai froid, j’ai mouillé mon lit. Mais maman ne vient pas. Une dame vient à sa place. Elle n’est pas jolie comme maman, mais elle me sourit. Elle me dit : « Ne pleure pas Denis, tout va bien. » Mais mon nom n’est pas Denis. Mon nom est Jean-Paul Parisé. J’ai deux ans. Je le sais parce qu’à ma fête la semaine passée, j’ai eu un gros gâteau au chocolat avec deux bougies. Tout tourne, les clowns, une main qui vient vers moi, « Viens mon beau Denis, viens avec maman mon bébé chéri. » J’ai froid, je tombe, j’ai peur.
—Maman!

Mes yeux s’ouvrent soudainement. La lumière du jour pénètre dans ma petite pièce. Il fait froid. Je me sens bizarre, un peu perdu. Peu à peu, le sentiment s’estompe, mais pas complètement. Quel rêve! Ou plutôt, quel cauchemar! Je déteste me réveiller comme ça. Je n’ai pas l’habitude d’être si facile à attendrir, mais il faut croire que cette émission d’enfants disparus d’hier avait touché un point sensible. J’ai un vague pressentiment que quelque chose dans ma vie a changé. J’ai pourtant autre chose à faire que de penser à ça. Je dois mettre au monde un super héros absolument époustouflant si je veux impressionner mon responsable de stage.

Malgré toute ma bonne volonté, je me laisse attirer par mon ordinateur. Mes doigts pitonnent rapidement vers un site d’enfants disparus. Mais il y en a des centaines. C’est incroyable! Il y a tellement de sites différents. Finalement, je presse un onglet qui s’intitule « Disparus mais pas oubliés ». Il s’agit d’enfants disparus depuis plus de dix ans. Sans trop d’espoir de retrouver la trace de mon sosie, je tape le nom de Jean-Paul Parisé. Même en m’y attendant, l’apparition de mon visage qui me regarde droit dans les yeux me fait sursauter.

La gorge sèche, les paumes des mains moites, je retiens mon souffle en lisant la description : « Jean-Paul Parisé, né le 28 septembre 1972, est disparu le 6 octobre 1974, lors d’une promenade avec sa mère sur la rue St-Jean à Québec. Lors de sa disparition, il portait une salopette bleue, une chemise à manches longues jaune et un manteau doublé de laine de mouton… Natifs de cette ville, son père Martin Parisé, avocat, et sa mère Johanne Morin, infirmière, résident toujours à la même adresse. Ils n’ont jamais perdu espoir de retrouver un jour leur fils adoré. Signes distinctifs : cheveux blonds très pâles, yeux bleus et une tache de naissance rouge violacé en forme de fer à cheval sous l’aisselle gauche.

C’est à ce moment que ma vie a basculé. Trop de coïncidences. Ce n’était pas possible.

—Bureau de la Sûreté du Québec. En quoi puisse vous aider?

—Je pense … je pense que je suis Jean-Paul Parisé…

Un lien entre le stress et l'obésité

Vous êtes-vous déjà regardé dans le miroir lorsque vous traversez une période particulièrement stressante? Avez-vous observé les sourcils froncés, les coins de la bouche tirant vers le bas? Comme si ce look n'était déjà pas assez décourageant, les experts nous disent que le stress ajoute des rides et des cheveux blancs et qu'il nous fait vieillir prématurément. Mais ce n'est pas tout, si le stress est vécu de façon prolongée, sur des mois et des années, il mène à une diminution du tonus musculaire et à une prise de poids, surtout autour de l'abdomen.

La prise de poids associée au stress est due principalement à une hormone appelée le cortisol. Il joue un rôle très important dans la régulation des grandes fonctions de l'organisme telles que le contrôle de la tension artérielle, de l'inflammation, de la fonction cardiovasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire. Le cortisol est habituellement libéré dans le corps en réponse à un stress, qu'il soit physique ou psychologique. Cette hormone antistress devient problématique si elle est libérée en trop grande quantité pendant une longue période de temps.

Normalement, face à une situation menaçante, il y a une forte sécrétion de cortisol afin de se préparer à combattre ou à fuir. Par exemple, si une voiture ou un chien enragé fonce sur vous à toute allure pendant votre promenade, une poussée d'hormones de stress (adrénaline et cortisol) vous permettra de réagir immédiatement et de vous mettre en sécurité (dans ce cas précis, la fuite semble plus sensée que le combat). Dans un moment de stress aigu, les sens sont aiguisés, les pupilles dilatées, les poils des bras et des jambes hérissés, la transpiration augmente, les mains sont moites, le teint pâlit car le sang des extrémités est redirigé vers le cœur, celui-ci bat à grands coups; vous êtes en mode survie, prêt à combattre ou à fuir devant la menace.

Mais voilà, cet état de stress ne devrait en aucun cas être permanent; il devrait même être l'exception à la règle. Pourtant, de nos jours, bien des gens se sentent stressés en permanence. Or, comme le cerveau ne fait pas la différence entre un stress aigu et un stress chronique (la peur de perdre son emploi, les relations de couple difficiles, l'embouteillage quotidien), il y réagit de la même façon en sécrétant du cortisol de façon continue. De plus, un stress qu'on pourrait appeler «imaginaire» incite également la sécrétion de cortisol; on parle ici des scénarios catastrophiques qui se déroulent dans notre tête. Par exemple, un claustrophobe qui s'imagine enfermé dans une petite pièce sans lumière démontrera rapidement des symptômes de stress aigu, et cela, même s'il est allongé confortablement dans son lit.

Le cortisol sécrété par les glandes surrénales transforme rapidement les gras en sucre car le corps a besoin d'énergie instantanée pour faire face à la menace. Avez-vous déjà remarqué les fringales qui suivent une journée particulièrement éprouvante? C'est le corps qui veut compenser sa perte d'énergie. Lorsque le stress devient chronique, ce surplus de sucre en circulation incite une hypersécrétion d'insuline, qui peut éventuellement causer une résistance à l'insuline qui entraînera à son tour le diabète de type 2 et l'obésité. Ce poids excédentaire s'installe le plus souvent autour de la taille.

Mais que peut-on faire pour stopper la libération excessive de cortisol? Rien n'est plus stressant que de se faire dire de relaxer alors que notre vie est remplie d'irritants. Rien à faire, on ne peut pas échapper au stress à moins de vivre seul dans une bulle et, encore là, le stress de l'isolement serait au rendez-vous. Dans son excellent livre Par amour du stress, Sonia Lupien nous explique clairement le stress et ses implications dans notre vie de tous les jours. D'après elle, une ou plusieurs des quatre caractéristiques suivantes doivent être présentes pour produire une réponse au stress ( http://bit.ly/gi7xel ):

• Vous devez avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de la situation.
• La situation est imprévue ou imprévisible.
• La situation doit être nouvelle.
• La situation doit être menaçante pour votre égo.

L'auteure propose de déconstruire le stress en cherchant la ou les caractéristiques de chaque situation, puis en cherchant des solutions. Au lieu d'essayer de fuir le problème en essayant de l'oublier (boulimie, alcool, voyage), il s'agit de reprendre le contrôle de la situation en développant des plans contingents. Même si la plupart des idées ne seront jamais mises en œuvre, le fait de les avoir formulées aide à diminuer la menace et à produire moins d'hormones de stress. Plusieurs autres pistes de solutions visant à diminuer l'hypersécrétion de cortisol sont décrites dans le livre dont le partage avec les amis, l'altruisme (aider les autres brise l'isolement et est valorisant), s'occuper d'un animal, chanter, prier. L'exercice aide également à dépenser l'énergie mobilisée pour faire face au stress. Il ne faut pas oublier de respirer en gonflant bien son ventre, exercice simple qui peut être pratiqué à tout moment et dont les bienfaits ont été démontrés à maintes reprises.