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Le rôle de l'alimentation dans l'endométriose

L’alimentation est le carburant qui assure le bon fonctionnement du corps. Rien de surprenant qu’un corps affaibli par la maladie ait besoin qu’une attention particulière soit portée à sa nourriture. Il n’y a pas grand-chose à espérer d’aliments riches en gras et en sucre mais vides de nutriments essentiels. Pourtant, l’alimentation est souvent négligée et encore plus lorsque la personne est malade et sans énergie.

La nutrition joue un rôle crucial dans le maintien de l’organisme humain et détient souvent la clé vers une meilleure santé. Des études ont démontré que plusieurs troubles gynécologiques pouvaient être exacerbés par l’ingestion de certains aliments. En effet, la consommation de sucre et de caféine augmente la prévalence et l’intensité des symptômes liés au syndrome prémenstruel et aux règles.

On sait que le processus inflammatoire qui amène la douleur s’accroît en présence des prostaglandines pro-inflammatoires de la série 2. Les prostaglandines sont des substances hormonales qui ont plusieurs rôles vitaux dans le corps. Celles de la série 1 et 3 que l’on trouve dans les aliments riches en oméga-3, comme les huiles de poisson, ont des effets anti-inflammatoires. Tout au contraire, les prostaglandines de la série 2 provenant d’aliments riches en oméga-6 (gras animal) augmentent l’indice inflammatoire, et ainsi, encouragent la douleur.

Le choix des aliments est en fait être un facteur de première importance lorsque vient le temps de diminuer le processus inflammatoire et de minimiser la production des oestrogènes, deux facteurs qui aggravent les symptômes de l’endométriose. La diète doit aussi éliminer tous les aliments auxquels la personne est allergique ou intolérante, car ceux-ci épuisent le système immunitaire qui doit faire bataille sans relâche. Ainsi, la femme qui souffre d’endométriose devrait proscrire ou réduire sa consommation des aliments suivants : le blé et le gluten, le sucre, les acides gras saturés (viande rouge, margarine, fromage, etc.), la caféine, les produits laitiers, le chocolat, l’alcool, les hydrates de carbone raffinés (pain blanc, pâtes blanches, pâtisseries, etc.), le soja, les fruits citrins, les additifs alimentaires et les agents de conservation.
Pour en savoir plus, L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité

L’endométriose : vision de l’homme

L’endométriose semble avant tout un sujet qui concerne les femmes. Pourtant, l’homme, qu’il soit le père, le frère ou le conjoint, subit les effets pervers de cette maladie d’une autre façon. Il est très difficile de voir une personne qu’on aime souffrir de quelque douleur que ce soit. Imaginez ce que peut ressentir un père lorsque sa fille adolescente est diagnostiquée avec cette maladie féminine; il se sent probablement impuissant à l’aider et hors-jeu, car il peut être gênant d’aborder ce sujet délicat avec une jeune fille. Déjà, on peut déceler l’importance de la communication. Il en va de même avec les conjoints si on veut que le couple perdure.

Bien que l’homme soit censé être le sexe fort qui protège sa partenaire (sexe faible), il peut facilement perdre tous ses moyens en voyant celle qu’il aime souffrir, mois après mois, quand ce n’est pas jour après jour. Fort heureusement, l’endométriose n’atteint pas toutes les femmes de la même façon, et un grand pourcentage d’entre elles conservent un rythme de vie quasi normal. Mais pour celles qui sont gravement atteintes, la vie de tous les jours peut être difficile. La vie de couple demande parfois plus d’énergie qu’elles en ont à donner. Alors que la routine quotidienne est déjà exigeante pour la femme affaiblie, les activités non obligatoires telles les sorties entre amis et les soupers intimes sont souvent mises de côté. De plus, son estime d’elle-même est ébranlée; se sentir belle, désirable et en confiance malgré les nombreux symptômes de l’endométriose (sans oublier les effets collatéraux des traitements) n’est pas une chose simple. Une femme indépendante en perte d’autonomie n’est jamais à son meilleur. Il peut être humiliant pour celle qui s’est toujours occupée de tout de demander de l’aide à son conjoint pour les tâches comme l’épicerie, les travaux ménagers et les sorties des enfants. La femme qui se sentira comprise et soutenue par son conjoint évitera les pièges de l’isolement et de la dépression.

On peut alors se demander qui, dans toute cette histoire, soutient l’homme, car il peut difficilement déverser son trop-plein de frustrations sur sa femme malade. Comment peut-il lui parler de son sentiment d’impuissance lorsqu’il la voit souffrir, de sa fatigue due au surplus de tâches à accomplir, de la solitude qu’il ressent alors qu’elle doit se reposer le plus possible? Il hésitera à partager ses craintes face à l’avenir pour ne pas l’accabler davantage. Il évitera peut-être de discuter de ses rêves pour leur futur. Pourtant, la survie du couple dépend essentiellement de la communication.

La vie d’un couple amoureux comporte plusieurs facettes essentielles telles que la confiance, le respect et le partage. Elle inclut aussi l’intimité sexuelle qui renforce la connexion émotive entre les partenaires. Pour certaines femmes souffrant d’endométriose, l’acte sexuel est synonyme de douleur. Elles sont souvent rongées de culpabilité à l’idée de ne pas satisfaire leur conjoint, mais aussi par la peur de le perdre. De son côté, le partenaire freine parfois ses désirs charnels afin d’épargner de la souffrance à sa douce moitié. Que de frustrations et de désirs refoulés!

L’harmonie du couple dépendra largement de leur capacité à exprimer leurs craintes autant que leurs besoins. L’amour ne se résume pas à une pénétration. Une belle discussion dans les bras l’un de l’autre, parsemée de baisers et de caresses intimes aide grandement à préserver l’intimité sexuelle. Il faut parfois explorer d’autres façons de se procurer du plaisir soit en essayant d’autres positions qui n’impliquent pas la pénétration profonde, en choisissant le moment le plus propice du cycle ou en faisant preuve d’un peu d’imagination. L’orgasme est un moment privilégié où les endorphines inondent le corps tout en réjouissant le cœur et l’âme des partenaires.

Pour en savoir plus: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité, par Gisèle Frenette
Voir mon nouveau blogue: http://endometriose-giselefrenette.blogspot.com/

Endométriose : une maladie féminine méconnue

Voici un article écrit par Aline Vautier qui résume bien ce qu’est l’endométriose. Je la remercie d'avoir accepté de le partager avec mes lecteurs.
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D'origine méconnue, de diagnostic difficile et chronique, touchant même de très jeunes femmes, l'endométriose est très répandue dans le monde.

Connaissez-vous cette maladie, au nom quelque peu barbare, dont on ne parle jamais aux heures de grande écoute, rarement dans les journaux ou magazines et qui pourtant atteint un nombre incalculable de femmes dans le monde entier ? Saviez-vous qu’elle n’est souvent décelée que très tardivement pour un grand nombre d’entre elles ? Ou qu’elle ne l’est parfois que lors d’une intervention chirurgicale sans aucun lien avec sa découverte ?

Certains gynécologues l’appellent même « le cancer dont on ne meurt pas ». Image forte s’il en est, mais que l’on peut trouver particulièrement convaincante lorsque l’on sait ce dont cette maladie est capable.

Un peu d'anatomie

Cette maladie se traduit par l’implantation hors utérus de cellules endométriales, comme de petits morceaux de muqueuse utérine. La muqueuse utérine, appelée aussi endomètre, tapisse l’utérus et est destinée à recevoir l’ovule fécondé lors d’une grossesse. D’ordinaire, sa croissance suit le cycle hormonal, grandissant pour préparer la venue d'un éventuel oeuf fécondé, puis se détachant à la fin du cycle pour s’évacuer naturellement lors de la menstruation en l’absence de grossesse.

Or, pour des raisons encore mal connues, de petits morceaux de cette muqueuse vont s’échapper en arrière au lieu de couler vers le vagin, et aller se greffer dans des parties du corps où elle ne devrait pas se trouver. Elle peut atteindre les trompes de Fallope, se déposer sur les ovaires, les intestins, la vessie, la zone entre l’utérus et le côlon. Elle peut même aller jusqu’à envahir des zones bien éloignées de leur emplacement d’origine : épaules, estomac, et même les genoux. Cet état de fait laisse à penser qu'il pourrait aussi s'agir d'une sorte de mutation des cellules d'une zone, qui deviendraient on ne sait trop encore comment, des cellules endométriales.

Comment se fait-il que l'on trouve de l'endomètre si loin dans le corps ? Pour croître, l'endomètre a besoin d’œstrogènes, hormone féminine produite par les ovaires. Ce que l'on sait moins, c'est que cette muqueuse produit elle-même ses propres œstrogènes, ce qui rend parfois difficile l’éviction totale des implants externes ou internes d'endomètre.

La vie peut s'avérer difficile pour certaines pendant les règles

Cette maladie, lorsqu’elle atteint vos organes externes, peut affecter votre capacité à vivre normalement. Fatigue intense, douleurs importantes, allant parfois jusqu'à l'alitement, handicapent beaucoup les femmes qui en souffrent.

Devant l'incompréhension du corps médical qui vous taxe le plus souvent de chochotte et vous prescrit pendant des années des antalgiques comme pour un simple mal de tête, ou votre patron qui vous voit encore une fois vous absenter plusieurs jours ou en arrêt de travail tous les mois et pense de plus en plus à vous remplacer définitivement, vous êtes comme prise en tenaille.

Vous vous gavez de médicaments antalgiques pour tenir le coup, ou bien, votre gynécologue vous prescrit la pilule parce que vous lui expliquez que vous avez vraiment très mal au ventre lors de vos règles. Pendant des années, et le plus souvent, une pilule oestroprogestative.
Or, si la muqueuse devient plus fine du fait des hormones que vous prenez, elle n’en reste pas moins présente et insidieusement, vous ne vous rendez pas compte que votre organisme est en fait peu à peu envahi. Plus la découverte est tardive, plus l’étendue de la maladie peut s’avérer importante.

Comment est-elle découverte? Qui atteint-elle?

Souvent elle est découverte tardivement lors d'une consultation pour hémorragie utérine, ou à l’occasion d’une hystérectomie pratiquée sur des patientes assez âgées ou proches de la ménopause. Mais on découvre de plus en plus de très jeunes femmes atteintes car c’est l’inquiétude de la patiente elle-même qui la conduit à aller de médecins en spécialistes divers et variés avant de mettre le véritable nom sur son mal.

Hélas, lorsque vous avez mal pendant les règles, les médecins ont tendance à vous répondre que c’est « normal » d’avoir mal. Et bien non, cela ne l’est pas. Avoir ses règles peut faire mal, mais pas au point de se tordre de douleur pendant plusieurs jours, ou de devoir s'aliter.
Les femmes qui souffrent d’endométriose ne souffrent pas toutes à ce point, et les symptômes dépendent beaucoup de la situation des implants de cellules endométriales, de la résistance de chaque femme à la douleur, et du stade de la maladie. Beaucoup de femmes se plaignent ainsi d’être singulièrement fatiguées et cela non seulement en période de règles. Être fatiguée à ce point-là tout le temps n’est pas évident d’une part, pour la femme qui voit sa vie quotidienne et aussi pour son entourage qui peut finir par croire qu'elle exagère.

Et l'adénomyose?

Cette maladie peut atteindre également l’utérus lui-même : on l’appelle alors adénomyose. De petits implants de muqueuse vont aller s’installer dans le muscle utérin lui-même, le rendant alors selon l'étendue des dégâts, impropre à la nidation de l’ovule. Il va de soi que ce type d'atteinte rend donc beaucoup plus délicat le maintien d’une grossesse, car elle peut conduire parfois à de nombreuses fausses couches ou même provoquer des interruptions de grossesse tardives, une naissance prématurée ou la perte du futur bébé par défaut d’alimentation intra-utérine. De là à imaginer qu’elle pourrait aussi provoquer un retard de croissance intra-utérin, il n’y a qu’un pas qu’il serait aisé de franchir…

Même si l’on peut a priori nettoyer le corps des implants d’endométriose en pratiquant une intervention chirurgicale (cœlioscopie ou laparotomie – plus rare) cela n’empêche pas que la maladie reste chronique et puisse refaire surface un jour où l’autre. On ne se débarrasse pas de l’endométriose. On vit avec.

Certains vous diront bien sûr que si vous ne souffrez que de l’adénomyose, vous pourrez «facilement» vous débarrasser du problème en pratiquant une hystérectomie (ablation de l'utérus), seul moyen de faire disparaître totalement la cause de votre organisme, avec bien sûr des risques inhérents à toute intervention chirurgicale et ablation d’un organe. Mais il est difficile d’envisager une telle intervention lorsque l’on n’a pas encore eu d’enfants ou que l’on découvre sa maladie plus précocement.

Lutter pour faire connaître cette maladie chronique parfois invalidante

C'est grâce à l'action d'associations comme Endofrance, que de nos jours un dépistage plus précoce est effectué, lors de plaintes de très jeunes filles. Un tel dépistage, s'il était fait le plus tôt possible dès les douleurs et les symptômes présentés par ces jeunes filles ou femmes permettrait de trouver le traitement le plus adapté à leur cas ou peut-être, de trouver des fonds nécessaires afin d’enrayer la progression de la maladie.

Et si je veux un enfant? L'endométriose est-elle synonyme de stérilité?

Le problème devient plus épineux lorsque vos ovaires ou votre utérus sont atteints : un kyste endométriosique sur l’un d’eux grève de moitié vos chances de concevoir facilement. Et une trompe bouchée est un obstacle évident à une grossesse naturelle tout comme un utérus atteint par l'adénomyose. Il existe bien des traitements, mais ils ne visent pas la guérison : ils permettent juste la possibilité pour certaines femmes, de mettre au monde un enfant naturellement, avant qu’il ne soit trop tard pour elles.

Alors, si vous avez très mal pendant vos règles ou si vos filles nouvellement réglées se plaignent de douleurs fortes voire intenses, ou de saignements importants, il faut aller consulter votre gynécologue : c’est peut-être l’endométriose ou l’adénomyose qui s’est invitée ailleurs dans votre corps.

Tous droits réservés à Aline VAUTIER

Hypoglycémie ou crise de panique?

Il est souvent difficile d’identifier la cause exacte de certains malaises ou symptômes. Par exemple, les manifestations de l’hypoglycémie peuvent ressembler étrangement à une crise de panique. D’autres personnes auront de la difficulté à différencier les symptômes de l’hypoglycémie des effets multiples liés à la candidose systémique. Pire encore, plusieurs états de santé ouvrent la porte à d’autres, comme les symptômes de l’hypothyroïdie qui incluent la fatigue et l’hypoglycémie. Alors, lequel doit-on traiter en premier, l’hypoglycémie ou la glande thyroïde? Et afin de vraiment compliquer le tout, je dirais même aucune de ces réponses; je commencerais par optimiser le fonctionnement du foie et des glandes surrénales. Le corps est une machine complexe et pour régler un problème, il faut avant tout en chercher la cause profonde, tant physique qu’émotionnelle; mais ça, c’est un tout autre chapitre. Contentons-nous aujourd’hui de différencier entre l’hypoglycémie et la crise de panique.

L’hypoglycémie est causée par une chute du taux de sucre dans le sang. Cette baisse de la glycémie peut avoir différentes origines dont la prise de certains médicaments (certains antihypertenseurs et antidépresseurs), une difficulté à digérer les sucres fournis par l’alimentation dont le fructose et le galactose, une diète à haute teneur de glucides (montée rapide du sucre sanguin qui exige une très grande sécrétion d’insuline), une consommation excessive d’alcool ou une tumeur du pancréas. Vous pouvez aussi souffrir d’hypoglycémie si d’autres glandes de votre corps sont déréglées, car le système endocrinien fonctionne comme un tout. Ainsi, un problème touchant les glandes surrénales, le pancréas, le foie ou l’hypophyse peut mener à des symptômes d’hypoglycémie.

De son côté, la crise de panique est moins bien expliquée; on n’en connaît pas la cause exacte. On soupçonne qu’elle est associée à une tendance héréditaire, à un facteur de stress excessif ou à un déséquilibre de certaines substances chimiques dans le cerveau. On sait qu’elle peut être causée par l’hyperthyroïdie, par la consommation excessive de caféine ou d’alcool et la prise de certaines drogues à effet stimulant (médicaments, cocaïne). Elle peut se manifester n’importe quand, même lors du sommeil. Elle ne dure rarement plus que quelques minutes, presque jamais plus de dix, mais ces quelques instants peuvent sembler une éternité lorsque le cœur bat à la chamaille, qu’on croit faire une crise cardiaque, qu’on pense s’évanouir à tout instant ou même mourir.

Lors d’une crise de panique, plusieurs symptômes se pointent et peuvent être ressentis différemment d’une personne à l’autre: serrement à la poitrine, sensation d’étouffement, difficulté à respirer, étourdissements, perte d’équilibre, palpitations cardiaques, engourdissement des membres, tremblements, nausée, diarrhée, sensation de s’évanouir, peur de perdre le contrôle de soi, bouffées de chaleur, sueurs froides ou frissons, sécheresse de la bouche, boule dans la gorge, difficulté à réfléchir, difficulté à parler, trouble de la vision, sensation d’être déconnecté de la réalité.

Les symptômes d’une crise d’hypoglycémie varient également d’une personne à l’autre, mais la plupart des gens atteints reconnaitront les symptômes suivants : sensation de faim, tremblements, transpiration, picotements ou engourdissements des extrémités, trouble de la vision, étourdissements, fatigue, nausées, palpitations cardiaques, pâleur du teint, mal de tête, confusion, élocution difficile, sensation de nervosité, d’irritabilité, d’anxiété, somnolence, coma.

Comme on peut le voir, ces deux troubles de santé se manifestent par des symptômes très semblables, mais pourtant, si on s’y attarde, on peut déceler quelques nuances. Par exemple, la crise de panique est toujours soudaine, alors que la plupart du temps, on glisse vers la crise d’hypoglycémie lorsque l’on n’a pas assez mangé, sauté l’heure du repas, mangé une grande quantité de glucides et peu de protéines ou encore lors d’un exercice vigoureux qui demande beaucoup d’énergie. On se sent mieux après avoir mangé. Bien que l’anxiété soit souvent présente lorsque l’on souffre l’hypoglycémie, elle est différente de l’angoisse terrible qui nous tient pendant une crise de panique qui frappe de façon soudaine et inattendue. Par contre, l’hypoglycémie et les crises de panique ont un point très important en commun; le sucre les aggrave tous les deux.

Il est important de voir son médecin qui vous aidera à déterminer un diagnostic clair, car l’hypoglycémie est décelable par un bilan glucidique.

Pour en savoir plus sur l’hypoglycémie, tapez dans la boîte de recherche du blogue: Trop ou pas assez de sucre

Le lien entre l’endométriose et l’œstrogène

L’équilibre hormonal de la femme exige une coordination parfaite de l’œstrogène, de la progestérone et de la testostérone. Le maintien de cet équilibre dépend de plusieurs facteurs tels que le bon fonctionnement de l’hypophyse et de l’hypothalamus, deux glandes situées dans le cerveau, et de l’alimentation. Ce processus est tellement délicat que même une situation de stress peut l’altérer. Presque toutes les femmes ont vu, à un moment dans leur vie, leur cycle menstruel bousculé par la survenue d’un incident traumatisant, une grippe ou un simple excès de fatigue.

Les recherches scientifiques ont révélé sans l’ombre d’un doute que l’œstrogène joue un rôle important dans le développement et la croissance de l’endométriose. C’est d’ailleurs pourquoi tous les traitements s’évertuent à réduire les taux d’œstrogène en circulation allant jusqu’à entraîner la ménopause artificielle chez les jeunes femmes qui en souffrent. Malheureusement, cette méthode, qui ne fonctionne pas chez toutes les femmes, implique en plus des effets secondaires non négligeables, soit tous les inconforts liés à la ménopause.

On est en droit de se poser la question à savoir pourquoi, tout d’un coup, il semble y avoir davantage de cas d’endométriose et chez des femmes de plus en plus jeunes, souvent même à l’adolescence. Les xénoestrogènes pourraient faire partie de la réponse. Il s’agit d’oestrogènes étrangers au corps humain qui proviennent de l’environnement. Certaines de ces composantes oestrogéniques miment l’action de l’œstrogène et induisent les mêmes réactions dans le corps de la femme. Ce surplus d’œstrogène dans l’organisme perturbe l’activité normale des hormones sexuelles et il en découle plusieurs complications telles que l’apparition de certains cancers, les anomalies congénitales, les problèmes d’infertilité, les seins polykystiques, l’endométriose, les fausses couches et les fibromes.

Les xénoestrogènes sont des perturbateurs endocriniens auxquels nous sommes continuellement exposés, souvent sans même s’en rendre compte. Ils peuvent être présents dans l’environnement, dans la pollution de l’air et de l’eau par le biais des insecticides, des dissolvants, des agents de conservation, des ignifugeants. Bien qu’on ne puisse les éviter complètement, en prenant quelques précautions et en étant bien informés, nous pouvons réduire notre exposition à ces faux oestrogènes. On les retrouve, entre autres, dans la pollution automobile, la fumée de cigarette, les composés médicamenteux, les peintures, les produits en PVC, les contenants de plastique (surtout s’ils sont chauffés au four à micro-ondes), le nettoyage à sec, les parfums, les serviettes hygiéniques et les tampons, les cosmétiques, etc. De plus, les hormones de croissance injectées au bétail finissent par atteindre notre assiette (viandes, produits laitiers).

À première vue, plus on s’informe, moins il semble possible d’éviter l’exposition aux xénoestrogènes. C’est un fait que l’on ne peut pas vivre dans une bulle mais en prenant certaines précautions, on arrive à diminuer le contact avec ces substances nocives et ainsi permettre à notre corps de diminuer sa charge oestrogénique.

Pour en savoir plus, voir mon livre L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité

Le pouvoir insoupçonné des couleurs

Comment visualisez-vous votre vie? La voyez-vous comme une longue série d'images en noir et blanc agrémentée de quelques nuances de gris? Ou est-elle, tout au contraire, parsemée de couleurs brillantes et vivifiantes? Bien que l'on s'arrête rarement pour y penser, les couleurs ont une grande influence sur notre vie. Elles sont omniprésentes autour de nous. Tout au long du jour, elles influent sur notre façon de voir le monde qui nous entoure; elles modulent tant notre comportement, notre caractère, notre humeur que nos décisions.

On pourrait dire que les couleurs ont leur propre langage. Même le choix de la couleur de nos vêtements en dit long sur notre vibration personnelle du jour; par une journée de grande fatigue, on peut être attiré par une couleur terne et peu voyante, car sans même le réaliser, étant trop amoché pour faire face à des problèmes, on voudrait passer inaperçu. Mais d'autre part, si cette personne décide de porter une couleur éclatante malgré sa lassitude, elle pourrait être surprise par un regain d'énergie inattendu.

Si vous avez déjà vécu une période de déprime, vous vous êtes sûrement rendu compte que le monde autour de vous avait perdu de son éclat; le ciel était moins bleu, les feuilles des arbres moins vertes et les fleurs moins belles. Et que dire quand on est fraîchement amoureux? C'est alors toute notre vie qui devient une toile de couleurs. Celles-ci sont présentes non seulement autour de nous, mais aussi dans nos expressions: le nuage noir au-dessus de ma tête, rire jaune, voir la vie en rose, une colère bleue, être vert de peur, blanc comme neige.

Les couleurs détiennent un pouvoir insoupçonné; elles touchent toutes les sphères de notre vie, de notre tenue vestimentaire à la décoration de notre milieu de vie et de travail, en passant par notre assiette et nos loisirs (peinture, dessin, photographie, livres). Elles peuvent également aider à apaiser la douleur et à calmer l'angoisse. Les praticiens de l'art-thérapie utilisent l'expression artistique afin d'explorer les problématiques souvent inconscientes de leurs clients. C'est en leur permettant de s'extérioriser par le gribouillage, le dessin, la peinture et les collages qu'ils peuvent apprendre à se connaître. Les couleurs utilisées dans un tel processus peuvent mettre à jour et permettre la compréhension de sentiments et d'émotions parfois profondément enfouis. Personnellement, j'ai découvert la puissance des couleurs en m'adonnant au journal créatif. Elles éveillent la créativité, aident à mieux comprendre certaines émotions jusqu'à lors restées floues, ouvrent des portes sur l'inconscient et stimulent la confiance en soi.

Chaque couleur a une signification particulière, bien qu'elle puisse varier légèrement selon la perception de chaque personne. Par exemple, le blanc, qui en fait est plutôt une absence de couleur, rappelle le calme, la discrétion, l'équilibre, la pureté, la virginité, la connaissance. Tout son contraire, le noir a souvent une connotation plus négative (deuil, rigueur, dépression, néant, austérité - habits religieux). Pourtant, il exprime aussi l'élégance (quoi de plus classique qu'une belle robe noire), la stabilité, la sobriété, le mystère. Le jaune est une couleur joyeuse qui incite à la fête, la joie, la chaleur et l'amitié. Il évoque l'ouverture d'esprit et stimule l'inspiration, l'intelligence, l'intuition et l'optimisme.

Le rouge est bizarrement contradictoire; il exprime tantôt l'amour, tantôt la colère, l'agressivité et la vengeance, le courage ou le danger, l'ardeur ou l'interdiction. Il symbolise également la passion, la séduction, le pouvoir, la détermination. C'est aussi une couleur qui ouvre l'appétit et augmente la pression sanguine (cardiaques s'abstenir). Le bleu est une couleur apaisante (mer bleue, ciel bleu) qui incite au calme, au rêve, à la sagesse, à la vérité et à la sérénité. L'orange est obtenu en combinant le rouge et le jaune. Cette couleur favorise la créativité et donne du courage. Elle est synonyme de joie, de communication, de spiritualité et d'optimisme. De plus, elle semble avoir un effet positif sur la digestion. Le vert, très présent dans la nature, est un savant mélange du bleu et du jaune. Il est associé à l'espoir, à la chance, à la stabilité et à la concentration. C'est la couleur de la guérison et de la paix intérieure.

Et vous, de quelle couleur sera faite votre vie?
(Publié dans le magazine Cheminement - web, septembre 2011)

L'endométriose: plus qu'un mal de ventre

Nicole avait 23 ans quand elle a cessé de prendre la pilule anovulante dans le but de fonder une famille. Depuis, elle a des maux de ventre atroces durant ses règles et des saignements abondants qui l'épuisent.

Josée a eu ses premières menstruations à l'âge de 12 ans. Elle a maintenant 17 ans et, à chaque mois depuis cinq ans, elle doit s'absenter de l'école pendant au moins trois jours. Elle les passe couchée, roulée sur elle-même avec un sac d'eau chaude sur le ventre, car le moindre mouvement semble exacerber sa douleur à l'abdomen et au bas du dos.

Pierrette a 36 ans, elle vit en couple et a deux enfants. Depuis quelques années, ses règles lui donnent du fil à retordre, déjà qu'elle commence à ressentir des tiraillements dans le bas de l'abdomen cinq à six jours avant qu'elles se déclenchent, et c'est sans parler des crampes terribles qu'elle subit pendant les quatre premiers jours de chaque cycle menstruel. De plus, elle appréhende les relations sexuelles avec son mari qu'elle aime de tout son coeur, car à chaque fois, elle ressent des douleurs semblables à des coups de couteau au plus profond de son corps.

Jeannette a 33 ans; elle vit seule, très isolée, car depuis des années, sa vie est un enfer qu'elle ne peut envisager de partager. Elle est accablée de troubles intestinaux, de fatigue, d'anémie et comme si ce n'était pas assez, elle ressent une douleur constante dans tout l'abdomen. Elle doit régulièrement prendre des médicaments anti-inflammatoires et parfois même des narcotiques tant la douleur devient insupportable. Elle prie que le médecin change d'idée et accepte de lui faire une hystérectomie malgré le fait qu'elle n'ait pas encore d'enfant.

Anne a 26 ans. Elle est en parfaite santé, n'a jamais eu de problème gynécologique, et pourtant, depuis trois ans, elle essaie sans succès de tomber enceinte.

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Ces cinq femmes ont en commun une maladie peu connue qui pourtant en fait souffrir des milliers d'autres à travers le monde. L'endométriose est une affection gynécologique très complexe qui atteint les femmes entre les âges de l'adolescence et de la ménopause. Sa complexité découle du fait qu'elle implique tant le système reproducteur, endocrinien qu'immunitaire, et qu'en plus, elle semble exacerber par des diverses composantes alimentaires et environnementales.


L'endométriose n'est pas une maladie nouvellement découverte. Elle avait déjà été décrite dans la littérature médicale de la fin des années 1600. Elle a longtemps été définie comme une maladie de femme, être faible, plus hystérique que l'homme, mais la réalité est toute autre. En fait, c'est une maladie qui semble débuter par la dissémination de petits morceaux de tissus endométriosiques vers l'intérieur de la cavité abdominale lors des règles. L'endomètre est la muqueuse interne de l'utérus qui est évacuée lors des menstruations. Bien que les causes exactes de l'endométriose restent encore à découvrir, on pense que ces tissus s'implantent à d'autres endroits dans le corps et forment des lésions. Les recherches suggèrent que chacun de ces implants reproduit un mini-cycle menstruel, c'est-à-dire qu'à chaque mois, la lésion endométriosique saigne au moment des règles. Comme ces sécrétions n'ont nulle part où sortir, elles s'accumulent et irritent les tissus environnants. La douleur ressentie dépend en partie de la localisation de la lésion et de sa profondeur. On peut en retrouver n'importe où dans le corps, mais elle s'installe plus fréquemment dans les régions avoisinantes de l'utérus comme l'ovaire, la vessie, le sigmoïde (intestin) et le rectum.


Chaque femme atteinte d'endométriose vivra sa maladie différemment. Plusieurs femmes en sont même atteintes sans le savoir, soit parce qu'elle n'ont pas de symptômes dérangeants ou parce qu'elles ont toujours eu des règles douloureuses et qu'elles pensent que c'est "normal pour une femme d'avoir mal à ce temps-là du mois". C'est souvent lorsque l'affection s'aggrave et atteint d'autres organes que le diagnostic est établi.


Les symptômes incluent bien plus que les crampes menstruelles et les douleurs lombaires. Il y a toute une panoplie de manifestations: fatigue, anémie, douleur à la miction, à la défécation ou lors des relations sexuelles, fausse couches, infertilité, kystes ovariens, règles très abondantes, nausée, vomissements, diarrhée, constipation, dépression, maux de tête, ballonnement, etc. De plus, on note que ces femmes sont plus susceptibles à souffrir d'allergies, d'asthme, de fatigue chronique, de fibromyalgie, de migraine, de cystite interstitielle et de certaines maladies auto-immunes.


Les dernières recherches démontrent un lien entre l'endométriose et certains facteurs environnementaux. D'ailleurs, des milliers de femmes ont amélioré leur état de santé et leur fertilité en effectuant des changements à leur mode de vie. Par exemple, bien des victimes de l'endométriose se sont senties revivre en limitant l'exposition aux xénoestrogènes (oestrogènes étrangers au corps humain) et en rééquilibrant leur système hormonal. D'autres encore ont vu des résultats encourageants en adoptant une saine alimentation qui respecte leurs besoins individuels (candidose, allergies, intolérance au gluten). Plusieurs thérapies complémentaires peuvent aussi aider à diminuer la douleur et à reprendre le contrôle de sa vie.

(Voir mon livre L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité)

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Les polypes intestinaux

Les polypes intestinaux sont des excroissances bénignes de différentes formes qui se développent à l'intérieur du côlon et du rectum. Bien que l'on puisse avoir un seul polype à la fois ou encore quelques uns, il est aussi possible d'en avoir des centaines en même temps. Ils peuvent varier en grosseur de quelques millimètres (plus fréquents) à plusieurs centimètres.
 
La plupart des polypes intestinaux sont bénins, mais certains d'entre eux peuvent prédisposer au cancer du côlon au fur des années. Ils sont détectés grâce à la coloscopie qui permet de les visualiser et de les retirer. Les médecins préconisent la coloscopie après l'âge de 50 ans ou plus tôt chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
 
Le polypes intestinaux entraînent généralement peu de symptômes. Il s'agit parfois de saignement difficilement détectable à l'oeil. Par contre, s'ils sont suffisamment gros, ils peuvent occasionner des saignements par le rectum, du sang sur les selles, des changements dans les habitudes d'élimination, des crampes abdominales, de la pression ou de la douleur au rectum.
 
Comme on en retrouve chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés, il a été suggéré que l'alimentation et les facteurs environnementaux pourraient avoir un rôle à jouer dans leur apparition. Les facteurs de risques seraient l'âge (plus de 50 ans), une diète riche en gras et en sucre et faible en fibres alimentaires, le surplus de poids, la sédentarité, certaines maladies chroniques de l'intestin qui irritent et affaiblissent la paroi intestinale (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), de même que le tabagisme et une forte consommation d'alcool.

La santé du côlon, comme celle du corps en entier, dépend en grande partie de saines habitudes de vie incluant l'alimentation, la régularité du transit intestinal et l'activité physique.

 Plus d'information, lire mon livre Tout sur la santé de l'intestin - 2e édition, Québecor 2012 - papier et numérique.

Les bienfaits du rire

C'est vers le milieu des années 1960 que le journaliste américain, Norman Cousins a été confronté à une maladie dite "incurable" au pronostic des plus sombres. Dans son livre Anatomy of an Illness, il explique comment il a vaincu la spondylarthrite ankylosante, une maladie associée à d'affreuses souffrances par une cure de rire et de vitamine C. Après avoir remarqué que le rire soulageait ses douleurs, il entreprit de lire des livres humoristiques et de regarder des films comiques. Chaque 10 minutes de rire lui procurait plus de deux heures sans douleur. Encouragé par cette constatation, il continua ainsi pendant 6 mois en bannissant tout négatif de son entourage. Le résultat fut plus que probant, car il réussit à guérir de sa maladie.

Avez-vous déjà remarqué comment on se sent calme et détendu après une bonne épisode de fou rire? Il s'agit là de l'effet des endorphines; celles-ci sont des substances analgésiques naturelles libérées par le cerveau. Le rire diminue donc l'intensité de la douleur en libérant des endorphines dont l'action analgésique ressemble à celle des opiacés (morphine). Les endorphines sont aussi secrétées par l'activité physique régulière et après l'orgasme.

Un grand nombre d'études ont démontré les bienfaits du rire tant sur la santé physique que mentale. En plus de diminuer le stress, il abaisse la tension artérielle, détend les muscles, améliore la digestion et l'élimination, favorise une bonne oxygénation sanguine et tissulaire, réduit la production de cortisol (hormone du stress) et stimule le système immunitaire. Le rire a également un effet positif sur la santé mentale, car il encourage une meilleure estime de soi, favorise les rapports sociaux et offre une vision plus positive de la vie en général.

Saviez-vous que l'enfant peut rire jusqu'à 400 fois par jour comparativement à une petite quinzaine pour l'adulte? Rire serait donc une façon toute simple de conserver notre coeur d'enfant!

Poème: Choisir

Choisir

Tant de pouvoir au fond de moi
Celui de détruire le rêve de l'autre
Ou de l'accompagner sur son chemin
Le choix de l'amour et la douceur
Ou la haine et la violence
Bâtir et rêver grand
Ou anéantir et mépriser autrui
Mais le plus grand pouvoir d'entre tous
Celui de choisir mon chemin
De me préparer une vie heureuse
Remplie de lumière et de gaieté
Me choisir moi, sans jamais en douter.

© Gisèle Frenette
12 juillet 2011

Poèmes

En fouillant dans de vieux dossiers, j'ai trouvé des poèmes que j'ai écrit en 1999.... j'ai pensé en partager quelques uns ...

Échelon

Échelon après échelon
Du fond de mon désespoir, je m’évade
Tels les ténèbres du néant
La noirceur qui sévissait autour de moi
Laisse maintenant place à la lueur du jour
Échelon après échelon
Soupirant d’un espoir grandissant
Luttant contre cette vague submergeante
Je m’agrippe au rêve de la liberté
Libre, enfin, de tout tourment
Un moment de répit dans cette ascension
Vers un jour meilleur
Vers un doux moment de détente
Échelon après échelon
Je m’échappe de ma prison
Pour soupirer d’aise, librement
Laissant derrière les peurs, les craintes
Les fantômes du passé
Échelon après échelon
Mon coeur s’enfle d’émoi, de joie
À imaginer la chaleur du soleil me caressant
La lumière du jour nouveau m’éclairant
À rêver de chemins inconnus
À découvrir des sentiers mystérieux
Échelon après échelon
Vers la vie, vers la lumière.

© Gisèle Frenette


******************

Chemins

Sur le chemin de la vie
Empreint d'embûches
J'avançais lentement, péniblement
Trébuchant souvent
La lumière du soleil éteinte
Les nuages lourds et menaçants.

Sur le chemin de la vie
Pris dans les sables mouvants
Tu piétinais, tu t'enfonçais
Hurlant silencieusement ta détresse
L'espoir s'éteignait
Chaque jour, chaque nuit, un peu plus.

Sur le chemin de la vie
À la croisée du destin
Deux étrangers firent connaissance
Se tendant la main
Pour traverser cette route
Vers de nouveaux horizons.

Sur le chemin de la vie
À l'aube d'un nouveau début
Tu me proclamas ton amour
Me promettant le bonheur
J'ai ouvert mon cœur au tien
À toi, mon ami, mon amant.

Main dans la main
Sur le chemin de la vie.

© Gisèle Frenette


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Thoughts of you

Thoughts of you
Forbidden thoughts of you
Hidden moments, stolen times
Just you and me
Love, dreams and hope
Hope for a chance to savor you
Stolen glances, your hand brushing mine
Whispered words in passing
Stolen moments with my borrowed lover
Who belongs to another
Wishing we could scream our love
Our feelings to the world
But stolen moments are all we can have
Shamefully wanting you, needing you
Thoughts of you, dreams of you
Is all it shall ever be.

© Gisèle Frenette

Quand la vie te limite : Vivre avec une maladie chronique

On dit souvent que le plus grand défi de vivre avec une maladie chronique est de vivre avec les autres. Mais on semble oublier qu’il faut aussi vivre avec soi-même, dans un corps qui ne nous obéit plus et qui nous force à revoir notre vie d’un bout à l’autre. Notre existence, jusqu’à lors généralement bien ordonnée, bouscule soudainement hors de notre contrôle, de notre volonté, vers un monde inconnu et très souvent isolé et solitaire.

Prenons, par exemple, la fibromyalgie, aussi appelée « maladie invisible ». Celle-ci semble avoir une prédilection pour les femmes; elle affecte de 2 à 6 % de la population, atteignant environ 9 femmes pour 1 homme. Les symptômes primaires de la maladie incluent toujours des douleurs musculaires fréquemment décrites comme des sensations de brûlures, d’intensité variable selon les jours et la personne, une fatigue chronique - même invalidante chez certains - et un sommeil non réparateur. La cause réelle est toujours inconnue de même que le traitement. Il s’agit de traiter les symptômes, surtout la douleur. Ce n’est pas une maladie fatale même si elle peut rendre la vie difficile pour plusieurs; elle rend souvent la personne incapable de continuer son travail régulier.

Un facteur déclenchant peut généralement être en cause tels un accident, la perte d’un être cher, un divorce ou la perte d’un emploi. Comme la condition a été fréquemment décelée chez les gens travaillant à aider les autres (p. ex. domaine de la santé, de l’enseignement), on a émis l’hypothèse qu’une certaine catégorie de gens donnent trop d’eux-mêmes (le perfectionnisme, la serviabilité excessive) et ne reçoivent pas assez en retour, causant un vide intérieur, amenant un déséquilibre émotionnel qui se répercute dans leur corps physique.

La fibromyalgie est difficile à diagnostiquer car les tests médicaux ne la décèlent pas… ils sont généralement normaux. Le médecin, souvent un rhumatologue, doit se fier aux symptômes de son patient; il vérifie s’il y a au moins 11 des 18 points sensibles à la palpation sur le corps. S’il y a présence de ces points douloureux et que les symptômes durent de 3 à 6 mois, on obtient souvent un diagnostic de fibromyalgie.

Bien que les personnes atteintes semblent bien à première vue, elles souffrent énormément. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, autant en intensité qu’en variété. La fatigue, le stress, l’humidité, les changements climatiques, le froid, l’exercice, l’inactivité sont autant de facteurs qui déclenchent ou aggravent les symptômes. On retrouve une longue liste de problèmes tels que douleur musculaire plus intense au réveil ou à l’exercice, côlon irritable et troubles digestifs, troubles de vessie, maux de tête répétés, engourdissements des membres (souvent des extrémités), spasmes musculaires, troubles avec les yeux (vision embrouillée, yeux qui chauffent ou pleurent) ou avec les oreilles (acouphène, bourdonnement), troubles de concentration (au point d’oublier son adresse), confusion mentale (brainfog), anxiété allant même à la dépression, syndrome de Renaud (problèmes de circulation), allergies, sensibilité aux odeurs, aux bruits et à la lumière, hypoglycémie, démangeaisons… et j’en passe. Plusieurs facteurs peuvent apaiser la souffrance, mais chaque personne doit trouver ce qui l’aide le plus. Le sommeil est d’une importance vitale, car le cycle insomnie – fatigue - douleur doit être brisé. Pour aider à retrouver le sommeil et à contrôler la douleur, les médecins offrent des médicaments qui, pour une raison inconnue, sont souvent mal tolérés par les fibromyalgiques. Leurs systèmes semblent devenir plus sensibles aux réactions allergiques de toutes sortes.

Comment vivre avec une maladie « invisible », alors que les gens nous disent qu’on a l’air bien, ou même que tout est dans notre tête? On doit apprendre à négocier chaque facteur de notre vie, chaque interaction, à planifier nos activités en considérant notre peu d’énergie, en allouant du temps pour les choses obligatoires telles que le travail et les tâches ménagères, entrecoupées de périodes de repos, tout en gardant précieusement du temps pour soi-même pour un semblant de vie sociale et familiale. L’isolement est le pire ennemi du malade chronique. La dépression guette la personne qui s’exile dans la solitude pour ne pas déranger les autres par ses propres restrictions (impossibilité de faire certaines activités, grande fatigue, périodes de douleurs plus graves nécessitant plus de repos, etc.). L’amitié, l’amour et le rire autour de la personne atteinte seront les atouts les plus précieux pour la soutenir.

Lors d’une entrevue, Christophe André, médecin psychiatre et auteur du livre « Vivre heureux, psychologie du bonheur » disait qu’il existe dans l’aptitude au bonheur, à la fois des prédispositions émotionnelles innées, mais aussi un côté psychologique acquis, selon la vie de l’individu (modèles parentaux, l’éducation, évènements de la vie). Il ajoutait que le bonheur est un état instable et que la plupart de nous avons besoin d’apprendre à mieux l’accueillir, le préserver et le susciter. Autrement dit, il faut faire l’apprentissage du bonheur.

Qui saurait dire si le bonheur se définit par une vie remplie d’activités sans fin ou simplement par le fait de prendre le temps d’admirer un coucher de soleil?! Pour la personne souffrant d’une maladie chronique, peut-être faut-il redéfinir le mot « bonheur » pour que les petits plaisirs de la vie puissent largement suffire à l’idée qu’on se fait d’être heureux. Une fois le concept du bonheur redéfini, en y croyant et en le mettant en pratique, on retrouvera la paix intérieure, ce sentiment ultime qui a été le premier à se perdre dans l’enchevêtrement des symptômes de la fibromyalgie, par exemple.

La spiritualité, quelles que soient nos croyances personnelles, nous permet de garder le moral, de faire confiance en l’avenir et, surtout, de mieux vivre le moment présent. La prière de la sérénité semble toute désignée pour permettre un moment de recueillement pour retrouver courage et espoir.

LA PRIÈRE DE LA SÉRÉNITÉ
Mon Dieu, donnez-moi la sérénité
d'accepter les choses que je ne puis changer,
le courage de changer les choses que je peux
et la sagesse d'en connaître la différence.

L’hypothyroïdie : une maladie insidieuse

La Fondation canadienne de la thyroïde estime que 200 millions de personnes dans le monde sont atteintes d’une maladie de la glande thyroïde et qu’environ 2% de la population souffre d’hypothyroïdie. La thyroïde est une petite glande pesant moins de 30 grammes située à la partie antérieure du cou, juste en dessous du larynx. Elle est formée de deux lobes ressemblant à des ailes de papillon reliés au milieu par une masse de tissu appelée l’isthme. La glande thyroïde est responsable de la production, du stockage et de la libération des hormones thyroïdiennes.

La thyroïde, grâce à ses hormones thyroïdiennes, agit comme le régulateur central de notre organisme; elle contrôle le métabolisme de toutes les cellules du corps. L’hypothyroïdie se manifeste lorsque la glande thyroïde n’arrive plus à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour assurer le fonctionnement normal de l’organisme. La thyroïde fonctionne alors au ralenti et ce ralentissement se répercute sur toutes les fonctions du corps : les battements du cœur ralentissent, la température corporelle s’abaisse (frilosité), le corps brûle moins de calories (gain pondéral) et le cerveau s’embrume.

La femme est de cinq à sept fois plus souvent atteinte de ce trouble que l’homme et son facteur de risque augmente avec l’âge. Ainsi, les femmes de plus de 40 ans et les hommes de plus de 65 ans sont plus vulnérables. Les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies thyroïdiennes sont plus à risque que la population en général. Vous avez aussi plus de chances de développer une maladie thyroïdienne si vous ou l’un de vos proches souffrez d’autres maladies auto-immunes comme le diabète insulinodépendant, l’arthrite rhumatoïde, la maladie coeliaque, le vitiligo, l’anémie pernicieuse, le syndrome de Raynaud, le syndrome de Sjögren, la sclérose en plaque ou la fibromyalgie. Les fluctuations hormonales de la grossesse, de la période post-partum et ménopausique ont aussi une influence sur le déséquilibre thyroïdien.

Bien que les symptômes de l’hypothyroïdie soient parfois subtils à ses débuts, elle entraîne éventuellement toute une panoplie de manifestations. Il s’ensuit un ralentissement des fonctions qui se fera sentir tant sur le plan physique que psychologique. La fatigue est souvent la première à s’installer, peu à peu, jusqu’à devenir omniprésente. Selon la gravité de la carence en hormones thyroïdiennes, d’autres signes et symptômes apparaîtront au fur des mois ou même des années : manque d’énergie chronique, faiblesse, léthargie, extrémités froides et frilosité, gain de poids malgré un appétit stable, constipation, palpitations cardiaques, cheveux secs et cassants, perte de cheveux, ongles striés, fins et cassants, peau sèche et écailleuse, crampes et raideurs musculaires, irritabilité, nervosité, dépression, baisse de la libido, infertilité, avortement spontané, syndrome du canal carpien, difficulté à avaler ou sensation d’une boule dans la gorge, anémie chronique et élévation du taux de cholestérol sanguin. Pourtant, cette longue liste est loin d’être exhaustive. Alors que certains hypothyroïdiens ne démontrent que quelques symptômes, d’autres en ont toute une panoplie. Et encore, ils se manifestent à des niveaux d’intensité différents, variant de très modérés à très graves.

Le diagnostic sera plus difficile à établir chez les personnes ne représentant pas les symptômes typiques. Par exemple, une femme qui souffre de dépression dont les symptômes sont semblables à l’hypothyroïdie (fatigue, anxiété, trouble du sommeil) sera souvent traitée pour celle-ci avant d’explorer autre chose. Mais si cette même personne ajoutait qu’elle souffre de frilosité et d’une perte de cheveux inquiétante, symptômes plus indicateurs de l’hypothyroïdie, le médecin pourrait prendre une toute autre approche. En effet, on sait maintenant que le cerveau est très sensible aux hormones thyroïdiennes et que même une légère diminution du taux de celles-ci serait susceptible de causer des symptômes comme la fatigue, la léthargie, la perte de motivation, les sautes d’humeur, la sensation de tristesse sans fondement, la peur irraisonnée, les pertes de mémoires, la confusion, la nervosité, l’anxiété, les attaques de panique et même la dépression. De là l’importance de bien faire part au médecin traitant de tous les signaux que le corps vous envoie.

Un simple bilan sanguin suffit la plupart du temps à déceler l’hypothyroïdie. Le traitement consiste en un substitut d’hormones thyroïdiennes, habituellement sous forme d’un comprimé à prendre quotidiennement. Pour bien des gens, le concept de « la p’tite pilule chaque jour » est suffisant pour retourner à une vie normale. Pour d’autres, certains symptômes persisteront ; des ajustements médicamenteux seront nécessaires ainsi qu’une révision du style de vie pour y inclure une alimentation plus saine, un programme d’exercice et des moyens pour mieux gérer le stress.

Il ne faut pas négliger l’aspect émotionnel de chaque maladie qui peut nous livrer un message caché. C’est le cri à l’aide de notre psyché. Il faut en prendre conscience pour mieux guérir. Dans son livre Ton corps dit:aimes-toi!, Lise Bourbeau explique que pour la personne qui souffre d’hypothyroïdie : « son corps lui dit qu’elle désire passer davantage à l’action, qu’elle ne fait pas assez de demandes pour obtenir ce qu’elle veut au plus profond d’elle-même. Elle n’est pas assez en contact avec son JE VEUX. » De son côté, Louise Hay, dans son livre intitulé Heal your body, nous dit que la personne abandonne, qu’elle se sent désespérément étouffée.

L’hypothyroïdie est souvent liée à un sentiment d’étouffement, une impression d’être victime de sa vie. La personne ne se sent pas en droit d’exiger ce qu’elle désire vraiment, de créer sa vie. Elle a le goût d’abandonner la bataille à force d’insatisfaction, de découragement à attendre son tour en vain. Elle passe son temps à ressasser les problèmes de sa vie, les échecs, les peurs; le négatif ainsi généré épuise la glande thyroïde et l’entraîne progressivement vers le déséquilibre.


Les blessures causées par la comparaison

Avez-vous déjà pensé aux effets néfastes que la comparaison peut avoir sur une personne? Dans toutes les sphères de la société, on mesure la valeur d'un être humain en le comparant à un autre. Cela commence dès l'enfance quand l'âge où l'enfant fait ses premiers pas, cesse de porter des couches ou dort une nuit complète comparativement à un autre enfant, devient un sujet d'intérêt. Plus tard, la compétition se poursuivra dans le milieu scolaire. Qui aura le meilleur résultat scolaire, qui aura le travail le plus rémunéré, qui achètera une maison avant l'autre, qui soumettra le meilleur projet au patron?

Il s'agit d'un phénomène de société auquel tout le monde a goûté un jour au l'autre. Malheureusement, dans un tel contexte, il y aura toujours une position de supériorité, une d'égalité et une d'infériorité. Bien que ce système semble anodin et sans danger, pour certains personnes, la comparaison entraîne un sentiment déchirant d'échec, d'être moins bons que les autres, d'être dépassés, d'être moins aimés, et cela, souvent malgré une vie bien réussie. Les circonstances banales de la vie peuvent raviver cette ancienne blessure émotionnelle qui vient souvent de l'enfance. Les facteurs déclencheurs sont nombreux tels qu'une situation d'injustice où la personne se sent lésée, la valorisation d'un rival, le choix d'une autre personne pour un projet donné ou une situation d'échec.

L'individu chez qui la blessure d'infériorité causée par la comparaison est activée passera par toute une gamme d'émotions: la peur d'agir, la peur de ne pas être aimé s'il n'est pas le meilleur, la peine, l'envie, la jalousie, la colère, le sentiment de ne pas avoir de valeur, d'être rien s'il n'est pas le meilleur, la peur de l'échec.

Chaque personne est unique au monde et ne devrait jamais être comparée à une autre. Celle qui souffre d'une blessure de comparaison aura tendance à douter d'elle-même, aura de la difficulté à s'affirmer, trouvera des rivaux partout et voudra entrer en compétition avec eux et, tristement, ne reconnaîtra pas sa propre valeur. Chaque individu a des forces et des faiblesses inhérentes qui le différencient des autres; il est préférable d'essayer de se surpasser soi-même plutôt que de se comparer à son voisin. Ainsi, la personne aura plus de chances de combler ses besoins d'amour, de compréhension, d'écoute et de reconnaissance.
(À lire sur le sujet: La guérison intérieure par l'acceptation et le lâcher-prise de Colette Portelance)

Le pipi au lit: énurésie


Pour bien des enfants, la phase "pipi au lit" se prolonge au-delà de ce que la société considère comme "normal". La plupart des petits apprennent à contrôler leur vessie le jour entre l'âge de 2 et 3 ans, parfois plus près de 4 ans. Pour certains d'entre eux, le contrôle nocturne sera plus long à venir. L'énurésie nocturne (pipi au lit la nuit) peut parfois découler de facteurs héréditaires. En effet, si un des parents en a souffert, il y a plus de risques que le problème se retrouve chez son enfant. Si les deux parents ont été aux prises avec cette difficulté, l'enfant a 65% de probabilité d'en souffrir. Environ 15% des enfants de cinq ans mouillent encore leur lit, alors que de 6 à 8% continuent de le faire après l'âge de 8 ans.

L'énurésie nocturne n'est pas une maladie; le plus souvent, la vessie n'est pas assez développée pour contenir toute l'urine produite tout au long de la nuit. Par contre, il est important de le mentionner au médecin afin d'éliminer d'autres causes possibles telles que l'infection urinaire, l'inflammation des voies urinaires, le déséquilibre hormonal, le trouble rénal, la parasitose (vers), le diabète, la constipation chronique ou même un défaut structural de l'anatomie urinaire. L'affection peut aussi être provoquée par le stress émotionnel, l'apnée du sommeil (causée par l'inflammation des adénoïdes ou des amygdales), des aliments trop épicés qui irritent les voies urinaires ou même des allergies alimentaires.

Exemple clinique: Une petite fille de 9 enfant, autrement en parfaite santé, qui faisait "pipi au lit" presque toutes les nuits. En questionnant la mère, on découvrit que son aliment préféré était la tomate sous toutes ses formes, même le ketchup qu'elle ajoutait à tous ses plats. Comme l'intolérance alimentaire se démarque souvent par une rage de l'aliment en question, on fit une période d'essai d'un mois sans tomate. L'énurésie n'est revenue que lorsque l'aliment en question était consommé.

Il est important de rappeler à l'enfant d'aller uriner juste avant de se coucher. On évite de lui offrir à boire au cours des heures précédant le dodo. Il faut à tout prix éviter de disputer ou de punir l'enfant pour ce problème qui n'est pas sous son contrôle; il faut plutôt se réjouir avec lui lorsqu'il passe une nuit au sec. Il vient un temps où l'enfant réalise qu'il n'est pas normal de mouiller le lit à son âge. Il est alors primordial de le rassurer, de lui expliquer les faits et de le soutenir moralement.

L'andropause: un problème masculin

Alors que l’on fait grand cas de la ménopause chez la femme, on semble ignorer que l’homme vit lui aussi un changement hormonal important dont les effets commencent à se faire ressentir vers l’âge de 50 ans. N’en doutez point, l’andropause est bien réelle. Il s’agit d’une diminution de la sécrétion de l’hormone masculine, la testostérone. Tout comme chez la femme, les symptômes varient d’un homme à l’autre. Bien que la fertilité masculine ne soit aucunement affectée, contrairement à la fin de la période fertile annoncée par la ménopause chez la femme, on dit que 10% des hommes auront des symptômes importants à l’andropause.

Les symptômes :

· Manque d’énergie, fatigue chronique, sommeil non réparateur;
· Manque de motivation et d’entrain;
· Irritabilité extrême, la nervosité, l’anxiété, sautes d’humeur, symptômes de dépression;
· Tendance à prendre du poids surtout à l’abdomen;
· Perte ou difficulté à maintenir la masse musculaire;
· Sueurs ou bouffées de chaleurs nocturnes;
· Troubles de mémoire et de concentration;
· Troubles urinaires;
· Difficulté d’érection, diminution de la libido.

Le taux de testostérone chez l’homme diminue graduellement à partir de la trentaine. Chez certains hommes, un taux très faible de testostérone déclenche des symptômes souvent interprétés à tort comme une dépression. Une prise en charge de sa condition s’impose en commençant par un examen médical complet. Si l’andropause est en cause, on peut choisir des suppléments alimentaires étant reconnus comme utiles pour rééquilibrer ces troubles masculins ou encore obtenir une ordonnance médicale pour un supplément hormonal. On doit noter que certains médicaments, dont quelques antidépresseurs, peuvent causer une baisse de libido et même l’impuissance.

Une alimentation saine, un programme d’exercice régulier, une révision de notre style de vie (vie de couple, vie sociale, travail) sont des éléments essentiels à la santé en général. Ils sont aussi très importants à la santé hormonale et sexuelle. Plusieurs suppléments à base de plantes peuvent aider à diminuer les symptômes dus à l’andropause. Le ginseng coréen et le ginseng sibérien peuvent être utiles. Certaines combinaisons de plantes formulées spécifiquement pour les hommes peuvent améliorer la performance sexuelle mâle en soutenant la circulation vers les testicules et le pénis, alors que d'autres peuvent fournir des nutriments essentiels à la santé de la prostate.

Le palmier nain est très recommandé pour les troubles de la prostate (prostatite, hyperplasie prostatique bénigne, miction difficile, éjaculation douloureuse). Il aide à augmenter la libido masculine et à combattre l’impuissance. On commence même à étudier le potentiel du palmier nain contre le cancer de la prostate. Le zinc est un excellent antioxydant qui protège les tissus de la prostate. Les graines de citrouille sont également bénéfiques pour leur haute teneur en zinc.

Voici un petit test tout simple que j’ai entendu à la télévision de la bouche d’un médecin. On le pratique pour savoir si l’homme manque de testostérone : il s’agit de prendre des timbres en rouleau, du genre qui sont reliés par des pointillés. Au coucher, on colle les timbres autour du pénis flasque (sans érection). Si au réveil les timbres sont brisés, c’est qu’il y a eu une érection durant la nuit et que vous avez probablement suffisamment de testostérone. Si le timbre est intact, votre taux de cette hormone essentielle est peut-être déficient; une consultation médicale pourra alors vous guider pour remédier au problème.

L’andropause, souvent appelée le retour d’âge masculin, est une période de vie tout aussi normale que la ménopause chez la femme. Alors que certains hommes auront peu de symptômes, un petit pourcentage devront trouver des solutions à quelques désagréments. Commencez par en parler à d’autres hommes de votre âge et vous vous rendrez vite compte que vous n’êtes plus tout seul. Brisez le cercle du silence masculin : l’andropause existe vraiment!

L'eczéma: son message émotionnel

L'eczéma est une affection de la peau qui s'accompagne de rougeurs, de petites vésicules, de croûtes ou de squasmes (lamelles de peau qui se détachent) et de démangeaisons. Bien que le mécanisme qui déclenche l'eczéma n'est pas bien compris, il semble y avoir une composante génétique ainsi qu'un lien avec des facteurs environnementaux tels que les allergies et le stress.

La peau constitue notre enveloppe externe, ce que les gens voient en premier lorsqu'ils nous rencontrent. Un problème au niveau de la peau reflète donc notre image de soi, la valorisation de soi. Il est intéressant de noter que la personne qui en souffre aura tendance à faire une poussée d'eczéma justement quand elle veut paraître à son mieux. Par exemple, lorsqu'elle doit se présenter pour une entrevue ou un rendez-vous galant; le stress engendré causera de nouvelles éruptions ou une aggravation des lésions existantes. Plusieurs auteurs suggèrent que l'eczéma est plus courant chez les individus qui vivent un manque de confiance en eux, de l'anxiété et des peurs. Il s'agit peut-être là d'une façon inconsciente de s'isoler, de repousser les autres, au moment même où ce dont la personne a le plus besoin est le contact humain, le toucher d'une main aimante. Il semble exister ici un besoin ambivalent: j'ai besoin d'être touché, mais cela me fait peur.


D'après Jacques Martel, l'auteur du livre Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, l'eczéma se voit chez quelqu'un qui n'a pas appris à s'aimer, qui a peur d'être blessé ou d'être abandonné. L'affection apparaît souvent après un conflit de séparation, soit du couple, un déménagement, un changement d'école, le départ des enfants de la maison. Le changement n'est pas nécessairement extérieur, il peut aussi s'agir d'un profond ressenti tel que le rejet de ses valeurs personnelles ou la perte de pouvoir sur sa propre vie.

La personne a de la difficulté à être bien dans sa peau. Pourtant, elle veut projeter une bonne image d'elle-même, car dans son insécurité, ce que les autres peuvent penser d'elle revêt une grande importance. Il y a souvent un lien avec la honte déjà vécue; elle a maintenant peur du jugement de l'autre. Elle aura tendance à agir en fonction des attentes des autres plutôt que de satisfaire ses propres besoins. Plusieurs émotions se bousculent en elle: la peur, l'anxiété, le chagrin, la frustration, l'irritation, l'impatience, la colère et parfois même le désespoir. La personne ne s'aime pas et de temps à autre, le trop-plein d'émotions éclatera sous forme d'éruptions cutanées.

C'est une personne très sensible à ce qui se passe autour d'elle. Elle doit apprendre à s'aimer tel qu'elle est, car si on veut que l'autre nous aime, on doit commencer par s'aimer soi-même. Elle doit reconnaître ses qualités et se donner le droit d'être elle-même en acceptant ses faiblesses et ses peurs.


Pour plus d'information sur cette affection:
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=eczema_pm

Revivre: un choix personnel

Alors que je me préparais à écrire au sujet du livre qui m'a fait vibrer d'émotions cette semaine, Revivre de Guy Corneau, je suis tombée sur un article s'intitulant Disease ridden patients refuse to make lifestyle changes, qui traduit, veut dire à peu près Les patients malades refusent de changer leur style de vie. Nous voilà aux antipodes des croyances profondes dévoilées dans l'ouvrage dont je viens de terminer la lecture. Chacun de nous connaissons quelqu'un qui a fait face à une maladie grave. Cette personne s'est-elle écrasée sous le poids du diagnostic ou au contraire s'est-elle battue bec et ongles pour assurer sa survie? En fait, il y a sûrement autant de manières de vivre sa vie (ou de mourir) qu'il y a de gens. C'est un choix personnel même si plusieurs suivent le courant, un chemin souvent tout tracé de génération en génération sans réfléchir ou peut-être, sans se donner la peine, d'essayer de vivre autrement.

Cet article, écrit par T.M. Hartle, se référait à plusieurs études démontrant que même une maladie cardiaque ou un cancer n'incitent pas nécessairement les gens à changer leur habitudes de vie. On croirait pourtant qu'un tel évènement provoquerait une réflexion profonde et amènerait quelques changements dans le but de promouvoir la santé et de mettre toutes les chances de son côté. Pourtant, une étude publiée dans le American Heart Journal qui évaluait plus de 1 200 hommes et femmes en surpoids ayant souffert d'un infarctus a révélé un fait étonnant. Durant l'année suivant leur trouble cardiaque, les participants à l'étude n'avaient pratiquement pas perdu de poids (.2% de leur poids seulement), et cela, malgré toute l'information qui prouve que l'obésité met plus à risque de souffrir de diabète, d'apnée du sommeil, d'ACV, de cancer, etc. Il semble difficile à croire que si peu d'efforts soient déployés à se sauver la vie.

Une autre recherche, cette fois publiée dans le Journal of Clinical Oncology, a suivi 9 000 personnes ayant survécu à un cancer. Encore une fois, peu d'entre eux avaient institué des modifications à leur style de vie. Pire encore, moins de 20% des participants consommaient le minimum de fruits et légumes recommandé quotidiennement. On est en droit de se questionner à savoir pourquoi les gens n'ont pas encore compris que la santé passe par l'alimentation, l'exercice physique, le maintien d'un poids santé et le repos. Est-ce parce que les intervenants de la santé ne relaient pas le message? Est-ce parce que les patients ne prennent pas la responsabilité de leur guérison et laissent le système s'en occuper pour eux. Après tout, n'est-il pas suffisant de se rendre au rendez-vous fixé et de suivre consciencieusement le traitement proposé?

Si ces concepts de base de la santé ne sont toujours pas assimilés, alors comment faire comprendre aux gens l'importance de gérer leurs conflits émotionnels, de vivre pleinement leur spiritualité, de semer la joie et l'amour en soi et aux autres, et de laisser éclore leur créativité. C'est pourtant le message que l'auteur et psychanalyste, Guy Corneau, véhicule dans son merveilleux livre Revivre.

Il y relate avec une grande humilité le cheminement de sa bataille contre un cancer de grade 4, de type lymphome qui avait atteint son estomac et sa rate, en plus d'avoir laissé des lésions métastasiques à ses deux poumons. C'est avec courage et détermination qu'il a accepté les traitements recommandés par les médecins, mais c'est le lâcher-prise qui a permis à ce qu'il appelle la médecine de l'esprit et la médecine de l'âme de collaborer à sa rémission. Guy Corneau est parti en guerre contre le cancer sans rien négliger; il est resté alerte à tous les messages que la vie avait à lui transmettre.

De la médecine allopathique à l'alimentation saine, de l'homéopathie à la méditation, rien ne fut négligé. Il partage avec ses lecteurs ses nombreuses expériences et y décrit plusieurs des exercices qu'il a pratiqués tout au long de sa convalescence. À travers ses écrits, on peut ressentir sa passion d'être en vie et sa détermination de vivre chaque instant de son existence pleinement, intensément. Revivre est un livre qui fait réfléchir, car après l'avoir lu, on réalise que tout est possible, mais que les possibilités ne viennent pas toutes de l'extérieur de notre corps, mais plutôt du plus profond de notre âme.

Sources:
Guy Corneau, Revivre, Les Éditions de l'Homme, 2010
http://www.naturalnews.com/032561_lifestyle_changes_patients.html

L’alimentation : Le rapport Campbell

Qui que vous soyez, vous n’avez certainement pas échappé aux multiples recommandations concernant l’alimentation. À tous les jours, nous sommes bombardés d’informations, au point d’y perdre son latin! Mangez plus de fruits et de légumes, mais attention aux pesticides qu’ils contiennent! Gare aux hydrates de carbone qui encouragent la prise de poids; privilégiez plutôt les protéines. Mais allez-y doucement puisque les protéines peuvent nuire à la santé des reins. Mangez plus de fibres végétales afin accélérer le transit intestinal. Prudence! Le sucre est le grand coupable de l’apparition quasi épidémique du diabète et de l’obésité. Renforcez vos os en prenant des produits laitiers. Évitez tous les produits laitiers; le lait est bon pour les veaux seulement! Et que dire de la caféine et des boissons gazeuses, les malotrus qui mènent droit à l’ostéoporose. Choisissez vos aliments selon votre groupe sanguin (méthode D’Adamo). Devrais-je suivre un régime carné (viande), végétarien, macrobiotique, crudivore? Mais enfin, qui doit-on croire?

Il ne fait aucun doute que notre alimentation est un facteur-clé de la santé. Tout ce que nous ingérons aura des répercussions sur le pouvoir de réparation et de guérison de notre corps. Chacun de nous, même sans avoir fait d’études avancées en nutrition, sait que les aliments transformés et les excès de gras n’apportent pas les nutriments essentiels au bien-être de l’organisme. Pourtant, une très grande proportion de la population fera le choix d’ignorer ces faits. Bien des gens continueront à profiter régulièrement d’une alimentation dégénérée facilement accessible qui semble plus conforme au rythme rapide de la vie moderne.

Malheureusement, il y a un prix à payer pour ce style de vie effréné où la préparation de repas équilibrés, l’exercice et la relaxation ne sont guère plus au goût du jour. Ayons le courage de regarder la vérité en face; nos enfants en sont la preuve vivante. Les allergies, l’obésité, les troubles de comportement et d’apprentissage sont décelés chez un grand nombre de nos jeunes. L’hypertension et le diabète sont maintenant diagnostiqués dès l’adolescence. Avez-vous remarqué que les enfants se plaignent souvent d’être fatigués, stressés, d’avoir des maux de tête, de ventre et des courbatures? Il n’y a pas si longtemps, ces plaintes concernaient surtout les adultes.

Chaque personne est différente; chacun vient au monde avec ses faiblesses inhérentes. L’alimentation est donc un choix personnel même si le gros bon sens nous indique la voie la plus propice. En fait, la meilleure piste à suivre est certainement la diète de nos ancêtres qui mangeaient des produits frais récoltés selon la saison. Chose certaine, pour préserver sa santé, les aliments auxquels nous sommes allergiques ou intolérants devraient être évités, sinon le corps sera perpétuellement en mode de défense, ce qui épuise éventuellement ses capacités immunitaires. Pensons à l’intolérance aux produits laitiers, au gluten, au MSG, et tant d’autres. De plus, trois repas par jour et parfois des collations sont nécessaires afin de fournir l’organisme en énergie et en nutriments essentiels à ses fonctions, car respirer, réfléchir, digérer, bouger nécessitent du carburant; il s’agit des vitamines, des minéraux, des glucides, des bons gras et des protéines qui proviennent de l’alimentation. Prenons l'habitude d'éviter les sucres raffinés qui n'apportent que des calories vides, les additifs alimentaires, les agents de conservation, les colorants, ainsi que les ingrédients dont les noms ne font pas partie de notre vocabulaire.

Et voilà que juste quand on pensait y comprendre quelque chose, que nous arrive sous forme d’un livre, une étude que l’on dit la plus complète jamais réalisée faisant le lien entre l’alimentation et la santé. Bien que ce livre, Le rapport Campbell, prône la diète végétarienne et désigne les protéines animales comme les grandes coupables, les études qui y sont compilées sont impressionnantes et méritent d’être lues attentivement. L’auteur, T. Colin Campbell, y explique son cheminement de chercheur en nutrition sur plus de 40 ans et nous dévoile les secrets bien gardés des industries alimentaires et pharmaceutiques. Il fait le lien entre l’alimentation et plusieurs maladies dont le cancer, le diabète, la sclérose en plaques, l’obésité, l’ostéoporose, les cataractes et tant d’autres. Plusieurs révélations qui pourraient améliorer la qualité de vie de bien des personnes sont mises à jour avec preuves à l’appui.

Ce livre qu’il a écrit avec l’aide de son fils est une bible d’informations, une véritable mine d’or qui mérite que l’on prenne le temps de s’y attarder. Cet ouvrage est probablement celui qui a le plus ébranlé mon monde nutritionnel depuis bien des années. Agréable à lire, il amène de nouvelles pistes de réflexion, nous encourage à prendre le contrôle de notre alimentation, pour ne pas dire de notre vie et renforce nos convictions que la santé passe, en premier lieu, par notre façon de se nourrir.

Que disent vos ongles sur votre état de santé?

Saviez-vous que vos ongles sont révélateurs de votre santé? Par exemple, la couleur de l'ongle peut vous informer sur l'état de votre système circulatoire, cardiaque ou être un indicateur d'une maladie. La lunule de chaque doigt correspond à un organe et peut révéler un trouble quelconque. Si vos ongles sont cassants, secs, démontrent des rainures ou des taches, ont une forme particulière, tout cela représente un lien direct avec votre santé générale. Les ongles sont une source d’information surprenante sur la personne. En fait,toute modification aux ongles peut signifier un désordre à quelque part dans le corps, d'une déficience nutritionnelle à une pathologie spécifique.

Voici ce qu’en dit le docteur James F. Balch dans son livre Prescription for nutritional healing :

  • Les ongles épais peuvent exposer une faiblesse du système vasculaire et indiquer que le sang ne circule pas correctement.
  • Des rainures longitudinales peuvent indiquer un trouble des reins et sont associées avec le vieillissement. Une déficience en fer peur aussi causer des rainures.
  • Des ongles cassants signifient possiblement une déficience en fer, des troubles avec la glande thyroïde, une fonction rénale insuffisante ou des troubles de la circulation sanguine.
  • Des ongles plats pointent vers le syndrome de Raynaud.
  • Des ongles jaunes peuvent indiquer des désordres internes longtemps avant que d’autres symptômes apparaissent. Il pourrait s’agir du système lymphatique, respiratoire, du diabète ou d'un trouble du hépatique (foie).
  • Des ongles blancs dénotent un trouble au foie, aux reins ou de l’anémie.
  • Des ongles foncés ou/et minces, plats, en forme de cuillères sont des signes de déficience en vitamine B12 ou d’anémie.
  • Si la lunule des ongles tourne au rouge, cela peut indiquer un trouble cardiaque ; si elle tourne au bleu, on peut penser à une surexposition à l’argent ou à un problème de poumons (asthme, emphysème).
  • Des ongles qui semblent avoir des perles ou des petites bosses sont un signe d’arthrite rhumatoïde.
  • Des ongles avec des taches ou des points de couleur rouge-brun, friables et qui se divisent facilement en épaisseur indiquent le psoriasis; dans ce cas, la vitamine C, l’acide folique et les protéines peuvent aider.
  • Des ongles cassants, qui pèlent ou craquent facilement montrent une déficience en acide chlorhydrique, en protéines et en minéraux.
  • Des ongles cassants, mous et brillants sans lunules peuvent indiquer une thyroïde hyperactive.
  • Des lignes blanches à travers l’ongle peuvent indiquer un trouble au foie.
  • Des ongles qui s’amincissent peuvent signaler une maladie de la peau qui cause des démangeaisons (dermatose)– le lichen planus.
  • Quand l’ongle se sépare de son lit (en haut où il joint la peau), cela peut signifier un trouble avec la glande thyroïde.
  • Lorsque l’ongle est soulevé vers le bout avec des bouts blancs, cela peut démontrer un trouble respiratoire comme l’emphysème ou une bronchite chronique. Cette condition de l’ongle peut aussi être héréditaire.
  • Un ongle incurvé vers le bas peut indiquer un problème cardiaque, de foie ou respiratoire.
  • Des rainures de haut en bas des ongles peuvent indiquer une tendance à développer l’arthrite.
  • Des ongles très carrés et larges suggèrent un désordre hormonal.
  • Des ongles blancs avec du rose près des bouts sont un signe de cirrhose du foie.

On peut aussi évaluer la couleur des ongles :

  • Rosée – normale;
  • Violacée – troubles circulatoires;
  • Rougeâtre – troubles cardiaque, hypertension, abus d’alcool;
  • Ivoire – anémie, tuberculose, sang pauvre.

De plus, la lunule de chaque doigt reflète une partie du corps:

  • Auriculaire – le foie et les reins;
  • Annulaire – les reins ;
  • Majeur – les intestins;
  • Index – la circulation du sang;
  • Pouce – état général
  • Toutes les lunules – si elles sont toutes présentes, cela signifie la santé;
  • Toutes absentes – indique la fatigue, l'athérosclérose, un manque de protéines;

Des taches blanches sur les ongles peuvent pointer vers une carence en zinc, en calcium et en acides gras essentiels.

Le potassium: êtes-vous en manque?

Bien que le calcium soit le minéral le plus connu, le potassium fait partie des minéraux absolument essentiels à notre survie. En fait, le potassium travaille en étroite collaboration avec le sodium et le chlore; il s'agit là des électrolytes que le médecin vérifie de près si vous souffrez de diarrhées ou de vomissements graves.

Le potassium remplit une multitude de fonctions au sein de l'organisme: contractions musculaires incluant les battements cardiaques, transmission de l'influx nerveux, stabilisation la pression sanguine, élimination des toxines du sang par les reins, maintien de l'équilibre acido-basique du corps, régularisation des taux d'oligo-éléments dans la cellule, participation aux nombreuses réactions enzymatiques, à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides, tranquillisant nerveux, protection et réparation des cellules des nerfs, du coeur, des os, des muscles, des organes du système digestif, etc.

Pour fonctionner convenablement, les cellules du corps nécessitent un apport bien équilibré de nutriments. Malheureusement, l'alimentation est couramment négligée de nos jours. Dénaturée, elle contient souvent trop de sodium (sel) et pas assez de potassium, ce qui cause un déséquilibre au sein de la cellule. Ceci entraîne une multitude de symptômes de mal-être dont tant de gens se plaignent.

On retrouve le potassium dans les fruits et les légumes, les grains entiers et les légumineuses. Par exemple, une banane contient environ 450 mg de potassium, une pomme, 310 mg et une pomme de terre avec la pelure cuite au four jusqu'à 950 mg. Bien que les experts recommandent un minimum de 3000 à 4000 mg de potassium par jour, il semble que l'apport moyen des Canadiens et des Américains soit insuffisant. Pas étonnant que tant de gens souffrent de fatigue, de palpitations cardiaques et d'hypertension. Un régime riche en potassium pourrait même réduire les risques d'accident vasculaire cérébral (AVC) de 40%.

Les antagonistes du potassium sont l'alcool, le café, le stress, la cortisone, les diurétiques (médicaments prescrits pour l'hypertension), l'usage abusif des laxatifs, l'excès de sel et de sucre, la sudation excessive, les diarrhées et vomissements prolongés. Lisez les étiquettes et notez tout ce qui se nomme "sodium". N'oubliez pas que les aliments de restauration rapide contiennent des quantités faramineuses de sel et très peu de bons nutriments. Intégrez à votre alimentation des aliments aussi naturels que possible. Après tout, on ne le dira jamais assez, la santé commence dans l'assiette!

Voici une liste de symptômes pouvant indiquer une carence en potassium:
• fatigue physique et mentale;
• faiblesse;
• lassitude générale;
• la confusion mentale (ne plus penser clairement);
• épuisement;
• hypertension;
• arythmie cardiaque;
• crampes musculaires, souvent nocturnes;
• digestion difficile;
• lenteur intestinale;
• ballonnements;
• douleurs abdominales;
• constipation;
• diarrhée;
• faiblesse musculaire;
• paralysie musculaire;
• oedème (enflure);
• faible résistance à la maladie;
• intolérance au glucose;
• acné;
• insomnie;
• troubles nerveux (irritabilité, nervosité)
• dépression;
• frissons;
• peau sèche;
• réflexes amoindris;
• courbatures;
• soif intense;
• nausées, vomissements;
• retard de croissance;
• fragilité des os;
• troubles rénaux;
• protéines dans les urines.

Le pouvoir de la pensée ou l'effet placebo

Tout au long d'une journée, un nombre phénoménal de pensées nous traversent l'esprit. Prenez trente secondes de votre temps pour les regarder passer. Arrêtez de lire et fermez vos yeux... Bien qu'il soit presqu'impossible de les contrôler, nous pourrions possiblement les moduler. Avez-vous déjà essayé de sourire même quand tout semble aller de travers et que le coeur n'y est pas? Il est quasiment impossible de rester de mauvaise humeur quand on se regarde sourire dans le miroir; quelque chose au fond de nous ou peut-être bien dans le cerveau change et, sans que l'on sache comment, on se sent mieux dans sa peau, le coeur plus léger, plus confiant.

Chacun de nous a déjà fait l'expérience d'un changement instantané d'émotion. On peut être de très bonne humeur quand un appel téléphonique d'une personne qui nous est difficile à supporter nous rend immédiatement frustré ou fâché. Ou encore, bien fatigué et se tapant une petite déprime lorsqu'une visite surprise de son meilleur ami nous ramène joie de vivre et énergie dans l'espace de quelques minutes.

Quel parent n'a pas placé un baiser magique sur le bobo de son enfant pour voir les pleurs cesser aussitôt? En fait, il s'agit probablement de l'effet placebo. Vous est-il déjà arrivé de rencontrer votre médecin alors que vous vous sentiez vraiment mal et inquiet pour ressortir de la rencontre beaucoup plus en forme? Les paroles réconfortantes d'un médecin empathique auront suffi à vous rassurer, à chasser la peur et à diminuer l'inconfort du mal pourtant toujours présent. Voilà un bel exemple du pouvoir de la pensée ou encore de l'effet placebo, car au fond, rien n'a changé à votre état pendant ces quelques minutes passées dans le cabinet du médecin.

Un médicament placebo est une substance neutre sans effet pharmacologique que l'on administre à la place d'un véritable médicament. Il est souvent fait mention d'une «pilule de sucre» bien qu'il puisse également s'agir d'un inhalant, d'une solution intraveineuse ou autres. Le placebo est couramment utilisé lors d'essais cliniques pour déterminer l'efficacité d'un nouveau médicament; le médicament à tester est administré à un groupe de sujets alors qu'un groupe contrôle reçoit un placebo. Or, certaines expériences avec les placebos ont eu des résultats surprenants.

Une étude réalisée en 1975 sur des sujets asthmatiques a démontré un lien certain entre le corps et l'esprit. On leur demanda d'inhaler un allergène très actif afin d'aggraver leurs symptômes respiratoires pour pouvoir tester le nouveau médicament contenu dans un deuxième inhalateur. Après avoir reçu l'allergène, la moitié des participants développèrent des difficultés respiratoires aiguës. Après avoir inhalé le produit du second inhalateur, les symptômes s'améliorèrent rapidement et les tests sanguins qui vérifiaient les niveaux d'oxygène revinrent à la normale. Imaginez leur surprise lorsqu'il fut révélé qu'en réalité les deux inhalateurs contenaient tout simplement de l'eau salée et aucun médicament!

Est-ce la réputation du médecin et la confiance que le patient lui accorde ou le pouvoir de l'autosuggestion qui sont en cause? Il n'y a pas si longtemps, les gens croyaient dur comme fer à l'effet néfaste du mauvais sort jeté par un sorcier, jusqu'à parfois en mourir si tel était le châtiment décrété. Est-ce possible que la peur et la certitude que le sorcier détenait la vérité aient agi sur le corps au point d'en perdre la vie? Il arrivait aussi qu'un individu très malade soit guéri par l'intervention d'un guérisseur quelconque qui en fait psalmodiait quelques mots incompréhensibles en agitant une plume d'oiseau ou un brin d'une plante mystérieuse au-dessus du malade. S'agissait-il d'un heureux hasard ou du pouvoir de la pensée du malade activé par une confiance sans faille dans le pouvoir de guérison de cette personne?

Quoi qu'il en soit, l'effet placebo est bien réel. Plusieurs études ont démontré qu'un placebo peut influencer des paramètres de santé à même d'être mesurés scientifiquement tels que la pression sanguine, la diminution des enflures, la réduction de l'acide gastrique, la baisse des taux de cholestérol, la modification du nombre de globules rouges et blancs, ainsi qu'une meilleure activité cardiaque vérifiée par électrocardiogramme.

On suppose que l'effet placebo découle en grande partie de la confiance du patient envers la personne traitante ou le traitement suggéré. Il aurait également beaucoup à voir avec l'environnement traditionnel de la personne; le Nord-Américain moderne aura confiance aux médicaments alors que les Orientaux pencheront naturellement vers les plantes médicinales et le toucher thérapeutique. Le format (pastille, capsule, comprimé, gélule) et même la couleur du placebo semblent importants. Les pseudo-médicaments par intraveineux ou par injection donneront souvent des meilleurs résultats qu'un comprimé.

C'est donc dire que le pouvoir de l'autosuggestion est important. Voici une autre expérience qui démontre bien ce fait. Des électrodes furent placées de chaque côté du crâne de personnes confortablement installées dans des fauteuils en leur disant qu'un courant électrique de faible voltage y circulerait à un moment précis duquel ils seraient avisés. Bien qu'aucun courant réel n'ait été utilisé, plus d'un tiers des sujets se sont plaints de maux de tête suite à la prétendue décharge électrique.

Nul doute, nos pensées créent. Elles ont le pouvoir de transformer nos vies. Restons optimistes, cherchons les bons côtés de la vie; il y en a toujours. Pensons bonheur, santé, abondance et choisissons de vivre pleinement notre vie. Peut-être est-il grand temps de commencer à sourire plus souvent à son reflet dans le miroir!
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