Rechercher dans ce blogue

Plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten

Le texte qui suit est la traduction d'un article rédigé par Shirley Braden que vous trouverez sur son site internet: http://glutenfreeeasily.com/. Il s'agit en fait d'une liste de plus de 20 raisons qui nous explique pourquoi on devrait se faire tester pour l'intolérance au gluten.

Une des frustrations que l'on rencontre quand on essaie de se faire diagnostiquer pour une intolérance au gluten est qu'il n'y a pas personne qui l'expérimente de la même façon, et de plus, si on se réfère à des sites médicaux sur l'internet ou à des livres de références, les symptômes ne sont pas toujours les mêmes. Par exemple, Shirley Braden a elle-même souffert de plusieurs symptômes à travers les années, mais pas de tous en même temps, ce qui pouvait porter à confusion, pour elle autant que pour le médecin. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué, certaines personnes peuvent avoir un seul symptôme alors qu'environ 40% de ceux qui ont été diagnostiqués disent ne pas en avoir du tout. D'ailleurs, selon l'auteure (et bien d'autres auteurs dont moi-même), il est possible qu'il y ait beaucoup plus de cas d'intolérance au gluten non reconnus, car beaucoup de gens ne font pas investiguer leurs symptômes ou les attribuent à une autre condition médicale. La route vers le diagnostic final prend parfois plusieurs détours.

La National Foundation for Celiac Awareness (NFCA) affirme qu'une personne attend en moyenne 10 ans pour son diagnostic de la maladie cœliaque. Une étude publiée en 2003 (
http://bit.ly/dJxd0u ) a démontré qu'environ une personne sur 133 souffre de la maladie cœliaque aux États-Unis, ce qui équivaut à approximativement 3 millions de personnes. Comparativement, 2,7 millions sont atteintes d'épilepsie, 2,1 millions de l'arthrite rhumatoïde, 1,5 millions de lupus érythémateux et 3 millions de diabète de type 1 (6% de ces derniers sont aussi atteints de la maladie cœliaque). La sclérose en plaques affectent 400,000 américains. Êtes-vous surpris de savoir que tant de gens souffrent de la maladie cœliaque? La plupart des gens le sont. Si vous voulez connaître d'autres statistiques intéressantes au sujet de cette maladie, visitez le site: http://bit.ly/OkAjT . La NFCA estime que 95% des cas de la maladie cœliaque ne seraient pas encore diagnostiqués.

Certaines personnes décident d'entreprendre la diète sans gluten même sans avoir un diagnostic officiel soit parce qu'elles souffrent de plusieurs symptômes de la maladie ou parce qu'un membre de leur famille ayant les mêmes symptômes a reçu le diagnostic. Certains, plus fortunés, auront subi les examens et un diagnostic aura été établi, alors que d'autres encore se seront fait dire par le médecin que le gluten n'était pas un problème et ils continueront de souffrir et à manger des aliments contenant du gluten.

La liste qui suit décrit des symptômes et des maladies associés à l'intolérance au gluten. Vous en avez peut-être souffert avant de connaître votre diagnostic et/ou d'avoir commencer la diète sans gluten. Est-ce qu'ils se sont améliorés depuis? Si vous cherchez encore, vous vous reconnaîtrez peut-être dans ces symptômes. Si oui, le gluten pourrait en être la cause. On entend souvent les gens dire qu'ils souffrent d'une maladie en disant que c'est «de famille», comme par exemple, l'ostéoporose. Shirley Braden maintient que ce n'est pas l'ostéoporose qui est «de famille»; ce qui est passé d'un membre à l'autre d'une même famille ou de génération à génération est plutôt la cause de l'ostéoporose et dans certains cas, cela peut être un trouble associé au gluten. La maladie cœliaque est caractérisée par la malabsorption de nutriments essentiels comme les vitamines, les minéraux et les graisses. D'ailleurs, plusieurs symptômes répertoriés sont secondaires à la malabsorption due à une intolérance au gluten. Bien que cette liste soit longue, elle n'est pas exhaustive. L'auteure dit ressentir beaucoup de satisfaction en voyant la transformation des gens qu'elle rencontre à son groupe de soutien et comme conférencière. Elle trouve toujours très agréable de voir les problèmes de santé disparaître après qu'ils aient éliminé le gluten de leur alimentation.

Liste de plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten*:
1. Un membre de votre famille a été diagnostiqué avec une maladie cœliaque/une intolérance au gluten ou une maladie qui y est associée;
2. Troubles gastro-intestinaux: diarrhée, constipation ou alternance des deux, syndrome de l'intestin irritable, douleur abdominale, nausée, selles nauséabondes, abondantes ou qui flottent, reflux acide, ballonnement, flatulence, rots, etc.;
3. Troubles de la peau: rougeur (peut inclure des ampoules comme dans la dermatite herpétiforme), eczéma, psoriasis, vitiligo, allergies ou sensibilité à des produits qui touchent la peau;
4. Vous avez été diagnostiqué avec une autre maladie qui peut être associée au gluten ou dite «de famille» comme l'arthrite, la sclérose en plaques, la fibromyalgie, le diabète, le syndrome de fatigue chronique, une maladie de la glande thyroïde ou des glandes surrénales;
5. Anémie;
6. Pour la femme, troubles gynécologiques: syndrome prémenstruel, règles difficiles, endométriose, infertilité, grossesse difficile, fausse couche, enfant mort-né, troubles hormonaux, ménopause précoce;
7. Troubles neurologiques ou psychologiques: dépression, convulsions, épilepsie, trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, trouble de l'apprentissage, autisme, picotement ou engourdissement (neuropathie), trouble bipolaire, irritabilité, sautes d'humeur, schizophrénie, sensation d'avoir la tête dans les nuages (brain fog), sensation d'être ailleurs (épisodes de dissociation), anxiété, attaque de panique, trouble obsessionnel compulsif (TOC), démence, maladie d'Alzheimer, ataxie (manque de coordination), syndrome des jambes sans repos;
8. Ostéoporose ou ostéopénie;
9. Insomnie ou autres troubles du sommeil;
10. Maux de tête fréquents (de tension/sinus/migraine);
11. Troubles avec d'autres organes: appendice, vésicule biliaire, reins, foie;
12. Problèmes dentaires (dents décolorées, défauts avec l'émail des dents);
13. D'autres allergies ou intolérances alimentaires comme l'intolérance au lactose;
14. Problème de poids; trop maigre et ne peut pas prendre de poids, ou surpoids et ne peut pas perdre de poids facilement;
15. Infections fréquentes: sinusite, maux de gorge, amygdalite, bronchite, infections d'oreilles, grippe;
16. Syndrome de Down;
17. Cancer, surtout de l'estomac, pancréas, intestins ou lymphome;
18. Fatigue chronique;
19. Ulcères buccaux;
20. Chez les enfants: retard de croissance, délai dans le développement (pour parler, puberté), petite stature, ventre ballonné, douleur aux jambes, irritabilité;
21. Asthme;
22. Cheveux qui tombent ou sont minces, alopécie;
23. Pression artérielle trop haute ou trop basse;
24. Syndrome de Sjögren.
*Vous pouvez souffrir de un ou de plusieurs symptômes, mais pas nécessairement, car souvenez-vous que 40% des personnes cœliaques n'ont AUCUN symptôme.

Ces informations ont été compilées de plusieurs sources par Shirley Braden qui dirige un groupe de soutien pour les gens cœliaques ou intolérants au gluten en Virginie (KGCGIG).
 
Pour en savoir plus, mon livre: L'intolérance au gluten (format papier ou numérique)

Par amour du stress

Voici un lien vers une entrevue bien intéressante avec Sonia Lupien, lors de l'émission de Christine Charette, le lundi 8 novembre 2010 ( http://bit.ly/cJ7mxr ). Elle est directrice scientifique du centre de recherche Fernand-Seguin de l'hôpital Louis-H Lafontaine, titulaire de la Chaire en santé mentale des femmes et des hommes de l'Institut de santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et professeure titulaire au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal.

Son nouveau livre Par amour du stress sera disponible en magasin dès la semaine prochaine. Son but est de changer la vision négative que les gens ont du stress, car sans stress, on ne vivrait pas bien. D'après elle, sans réponse au stress, les gens ne seraient pas efficaces, car la réponse immédiate au stress peut nous sauver la vie... si une voiture arrive sur nous, on doit s'enlever rapidement du chemin. C'est lorsque le stress devient chronique et qu'on demeure en état de survie qu'il devient malsain. Donc, d'après elle, il serait nécessaire de changer de direction afin d'éviter de revivre le même stress fois après fois.

De plus, ce livre contient un chapitre qui nous expliquera comment reconnaître son niveau de stress en examinant les résultats de nos autres tests sanguins (glycémie, cholestérol, etc.). Ce serait donc une manière de savoir à quel niveau de stress on soumet notre corps, afin de pouvoir esssayer de le diminuer avant que notre santé soit réellement à risque. Les quatre caractéristiques qui causent le stress sont une situation nouvelle, imprévue ou imprévisible, qui donne l'impression de perte de contrôle et qui est menaçante pour notre ego. On ne devrait pas avoir ces quatre situations en même temps sinon le corps en souffre et peut s'épuiser. Chaque personne interprète ces situations différemment, et chacune y réagira à sa façon. Ainsi, il faut apprendre à déconstruire le stress. C'est un livre que j'ai bien hâte de lire.

Le sommeil: la clé du bien-être

Le sommeil assure une récupération mentale et physique essentielle à une bonne santé. Le manque de sommeil aura un impact remarquable sur le comportement, provoquant l’irritabilité et les pertes de mémoire, et s’il persiste, il pourra mener à des troubles de l’humeur importants. La privation de sommeil diminue la réponse immunitaire et déstabilise les rythmes hormonaux (niveau élevé de cortisol — hormone du stress). Pour la personne qui souffre, c’est un moment de grâce qui est absolument nécessaire, tant pour son corps que pour son esprit. Comme l’insomnie accroît la sensibilité à la douleur, il est primordial que les troubles du sommeil soient adressés.

Le cycle du sommeil se divise en plusieurs phases, dont celle à ondes lentes qui comporte quatre stades, incluant l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil très profond, suivi d’une phase de sommeil paradoxal et d’une phase de mini-réveil. Ce cycle complet dure d’une heure et demie à deux heures et se répète cinq ou six fois pendant la nuit jusqu’au réveil. On attribue la récupération physique et musculaire aux phases de sommeil profond. La phase de sommeil paradoxal est plus courte, soit de 10 à 15 minutes, et se caractérise par une activité cérébrale intense où les muscles semblent paralysés. C’est le moment des rêves, de l’assimilation des connaissances et de la récupération mentale.

Extrait de mon livre Dites non à la douleur, Edimag 2004